Le vice-premier ministre chargé de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières Jacquemain Shabani a manifesté son intention à travailler pour la promotion des droits des peuples autochtones pygmées de la République démocratique du Congo. Il a fait cette annonce au cours d’un atelier tenu le jeudi 15 août à Kinshasa.
Le VPM a souligné que cette détermination s’inscrit dans sa démarche de rétablir la cohésion nationale sur l’ensemble du territoire de la RDC. « La question sur les peuples autochtones est d’une importance capitale. Cela fait partie des piliers principaux des actions du gouvernement pour solliciter la cohésion nationale au sein du pays. Il était question de commencer par ces communautés de reconnaître leurs droits pour lutter contre les injustices dont ces communautés ont été longtemps victimes », a-t-il déclaré, selon une dépêche du ministère.
« La finalité, poursuit-il, est d’arriver à trouver un cadre harmonieux. Nous encourageons le travail qui sera fait pour parfaire ces outils et que loi joue pleinement son rôle à l’application ».
La dynamique des Groupes des Peuples Autochtones ne compte pas continuer à mener seule cette lutte. Le coordonnateur de cette dynamique a au nom des peuples autochtones demandé au ministère de leur prêter main forte. Il a demandé au ministre de mettre en place un cadre de concertation multi acteurs au sein de son ministère afin de faciliter l’implémentation de cet outil de la loi en RDC.
« Nous demandons au VPM de l’intérieur s’il peut nous accompagner dans la mise en place de commissions interministérielles parce que nous ne sommes que la société civile qui venons à l’appui aux efforts de notre État et du gouvernement. Nous demandons également s’il ya moyen de plaider auprès de la première ministre dans la mise en place du comité de pilotage il faut que cette commission interministérielle soit effective et réelle.Nous aimerions à travers le ministre de l’intérieur toucher les autres secteur de la vie national qui ont les impacts soient positifs ou négatifs sur les droits et la vie de nos compatriotes autochtones », a plaidé le coordonnateur de DGPA, Patrick Saidi.
En parcourant la loi, il est prévu qu’un fonds national à l’image d’un fonds social soit créé et réparti au niveau provincial et local. Ce fonds national, renseignent les défenseurs des autochtones, servira d’entonnoir pour canaliser les diverses fonds qui sont alloués au pays dans le cadre non seulement de la promotion et protection des PA mais aussi pour le développement dans l’intégration et la cohésion sur l’ensemble du territoire national de la RDC.
Persi M