Le gouvernement congolais a lors de la neuvième réunion du conseil des ministres, tenue le 16 août dernier prouvé la décision de l’hôtel de ville, faisant état des opérations de démolition des constructions anarchiques dans les espaces de la Direction Générale de l’Office national des Transports (ONATRA SA) situées le long du chemin du fer de la route poids-lourds dans la commune de Limete et ceux érigées sur l’ensemble de la ligne Kinshasa-Matadi.
D’après le compte-rendu du conseil des ministres, cette décision du conseil est faite suite de la situation critique d’invasion des emprises du complexe ferroviaire de Limete et de l’ensemble de la ligne Kinshasa-Matadi abordée par le VPM, ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement.
À l’en croire, cette situation récurrente de l’ONATRA pose des problèmes depuis de longues années, ce qui constitue une problématique structurelle de son fonctionnement opérationnel et qui risque de pénaliser lourdement la relance de ses exploitations ferroviaires.
« Le Président de la République a été saisi d’une alerte lancée par la Direction Générale de l’Office National des Transports (ONATRA) au Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement faisant état de la situation critique d’envahissement des emprises du complexe ferroviaire de Limete, d’une part ; et l’ensemble de la ligne Kinshasa-Matadi, d’autre part. », a indiqué le compte-rendu du conseil des ministres.
Aussi, ajoute-t-il, le Président de la République a demandé un rapport d’exécution de la présente instruction dans les quatorze (14) jours au Conseil des Ministres et ce pour faire un état des lieux «exhaustif » ainsi réaliser des dispositions adéquates.
« Pour y faire face, plusieurs décisions et mesures ont été prises notamment par l’Autorité provinciale de Kinshasa, allant jusqu’à la démolition des constructions anarchiques érigées dans les espaces dédiés à l’exploitation ferroviaire. Ces efforts ont été annihilés par la réinstallation répétée des spoliateurs sous des prétextes fallacieux, alors qu’il s’agit des espaces relevant du domaine public de l’Etat, réputés inaliénables et incessibles, selon la Loi », poursuit le compte-rendu.
Dans le souci de protéger les emprises ferroviaires concernées, le VPM, ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, ainsi que le ministre du Portefeuille, ont été instruits de se pencher sur ce dossier afin de proposer au gouvernement des mesures susceptibles de mettre définitivement fin à cette situation qui perdure depuis trop longtemps.
Silas MUNGINDA