Le ministre de la Santé publique, Roger Kamba a affirmé, ce mercredi 28 août dans une communication faite sur son compte X (Twitter), avoir notifié au moins 610 cas de Monkeypox, depuis janvier dernier, en République démocratique du Congo (RDC).
Selon le rapport épidémiologique, le pays a enregistré, au cours de cette même période, environ 1372 nouveaux cas suspects de Monkeypox dont 206 confirmés. D’après le ministre de la santé, les provinces les plus touchées par cette épidémie, il y a entre autres, le Lualaba, la Tshuapa, le Tshopo et le Kasaï.
Poursuivant son adresse, le ministre national chargé de la Santé publique, a également signalé que les efforts menés par les équipes de la riposte ont amélioré la qualité des informations sur les cas à travers le pays. Il a à cet effet, cité l’exemple de l’Equateur, où la qualité de ces informations est passée de 38 à 86%.
« Le cumul de cas suspects depuis le début de l’année est de 17 801 avec 610 décès avec un taux de létalité de 3,5%. Dans l’Ouest du pays, les sont les provinces les plus touchées sont : Equateur, Sud Ubangi et Maï Ndombe alors que les plus touchées dans l’Est sont : Sud et Nord Kivu », a-t-il fait savoir.
Dans ce même registre, le ministre de la Santé publique a en outre rappelé que la maladie de Monkey pox peut se transmettre de trois façons, telles que, d’une personne à une autre, d’une personne au contact avec un objet contaminés et d’une personne à un animal.
En vue d’une protection mutuelle et de lutter contre la propagation des maladies, Roger Kamba a exprimé à la population l’importance du respect des mesures et gestes barrières, et du maintien d’une bonne hygiène de mains, mais aussi d’éviter tout contact non protégé avec les animaux sauvages ou des animaux malades ou encore mort.
Il a par ailleurs exhorté la population à bien cuire tout aliment avant de le consommer et réduire le nombre de partenaires, avant de recommander les personnes ayant les symptômes d’appeler gratuitement le numéro 151 pour signaler ces cas.
Gloire MALUMBA