Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur congolais, Shabani Lukoo, a ordonné , ce samedi 31 août, la suspension à titre conservatoire de deux officiers généraux de la police nationale congolaise (PNC).
Il s’agit du commandant adjoint de la Légion nationale d’intervention (LNI), Kabeya Tshiani Magnat, et du commissaire provincial de la PNC dans la ville de Kinshasa, Kilimbalimba Mbula Blaise.
Ces suspensions font suite aux actes posés par les deux officiers lors des récents déguerpissements dans l’immeuble Kamoul Résidence et auprès de diplomates français dans la commune de Gombe à Kinshasa.
Ces mesures préventives et conservatoires font suite aux actes pris par ces deux officiers généraux de la Police Nationale Congolaise qui ont impliqué la PNC dans les déguerpissements des occupants de l’Immeuble Kamul Résidence et des diplomates français dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
« Ces mesures préventives et conservatoires font suite aux actes pris par ces deux officiers généraux de la Police Nationale Congolaise qui ont impliqué la PNC dans les déguerpissements des occupants de l’Immeuble Kamoul Résidence et des diplomates français dans la commune de la Gombe à Kinshasa », peut-on lire à travers cette note d’information.
Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, ces mesures préventives ont été prises dans l’attente des conclusions d’enquêtes en cours, conformément à la loi portant le statut du personnel de carrière de la PNC.
Il s’agit pour les autorités congolaises de faire la lumière sur les circonstances exactes dans lesquelles la police est intervenue lors de l’opération de déguerpissement dans la résidence des diplomates français qui a suscité des tensions diplomatiques.
Bien avant que cette décision de Jacquemain Shabani soit annoncée, son collègue de la justice avait pour sa part arrêté une série de mesures disciplinaires suite à l’incident impliquant les diplomates français.
Constant Mutamba a d’abord ordonné la suspension immédiate du procureur général de Kinshasa Gombe, dont l’ordre de réquisition aurait conduit à cette irrégularité. Les autres responsables judiciaires impliqués dans l’opération ont également été suspendus.
Par ailleurs, le ministre a annoncé l’arrestation de tous les agents ayant participé à l’expulsion du diplomate, qui avait été agressé et contraint de remettre les clés de sa résidence. Les juges ayant rendu le jugement à l’origine de l’incident seront aussi interpellés.
Ces mesures sévères font suite aux tensions diplomatiques causées par cet événement, que la France a qualifié « d’incident » et de violation de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques. L’ambassadeur français a déjà rencontré les autorités congolaises à ce sujet.
Ézéchiel TM