Lors du conseil des ministres du 30 août, le Président Félix Tshisekedi est également revenu sur le rôle trouble que pourraient avoir joué certains avocats dans l’incident diplomatique survenu dans une résidence appartenant à des diplomates français une semaine plus tôt.
Dénonçant le « ficelage »de procédures hors du cadre déontologique de la profession,Félix Tshisekedi a exhorté le bâtonnier national et les bâtonniers provinciaux à ne pas laisser impunis les avocats qui auraient pu être impliqués dans la préparation de telles procédures, considérées comme contraires à leur déontologie professionnelle.
Aussi, a-t-il interpellé le Bâtonnier National et les Bâtonniers des différents Ordres de la République à ne pas laisser hors sanction tous les Avocats impliqués dans le ficelage de ce genre de procédures qu’ils accomplissent généralement en marge de leur déontologie professionnelle.
Le 23 août 2024, des agents du parquet, accompagnés de policiers, ont tenté un déguerpissement irrégulier dans une résidence diplomatique française, affectant deux diplomates français et leur personnel.
Cette action, basée sur une réquisition du Procureur Général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, a été qualifiée par le Président Tshisekedi de « violation grave de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques » et «d’incident offensant » envers un pays ami.
En réponse à cet incident, le Président a exprimé son profond regret auprès de l’ambassadeur de France, marquant ainsi sa volonté de rétablir les relations diplomatiques.
Il a également salué la réaction rapide des autorités judiciaires et a demandé à plusieurs ministres, notamment le Vice-Premier Ministre et le Ministre d’État en charge de la Justice, de prendre des mesures pour assurer que des sanctions appropriées soient infligées aux responsables de cet incident.
Ézéchiel TM