La société TRANSCO à travers son directeur général adjoint, Flory Bwatuka dénonce une «campagne de désinformation» contre le comité de gestion de TRANSCO et contre le VPM en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba au sujet du récent communiqué de presse sur la vente des résidus des épaves des bus déjà amortis et déclassés après 11 ans d’exploitation.
Pour éclairer la lanterne d’opinion, Flory Bwatuka a fait savoir que cette procédure de vente des résidus vise notamment à désengorger les 3 entrepôts de TRANSCO dans les communes de Limete, Masina et N’sele afin de faciliter également le stationnement des nouveaux bus Mercedes-Benz acquis grâce à l’implication du Président de la République, Félix Tshisekedi.
À l’en croire, ce processus a débuté en 2020 avec l’ancien directeur général intermédiaire, Blakson Bongi et s’effectue en toute légalité et transparente, tout en respectant la procédure y afférente, avec une participation active des experts gouvernement en matière de casses et déclassement des engins roulants.
D’après Flory Bwatuka, le comité de gestion de TRANSCO a obtenu l’autorisation de la tutelle après la publication du rapport des experts du Secrétariat Général du ministère des infrastructures et travaux publics pour procéder à la démolition et la vente des déchets des épaves de ces bus déclassés et déclarés inutilisables par les experts.
«La société TRANSCO ne procédera en aucun cas à la vente des épaves des anciens bus à des privés. En effet, l’opération se fera à travers une commission chargée d’exécution de la décision de la haute hiérarchie et au terme de ces travaux, TRANSCO procédera plutôt à la vente des résidus, des restes ou déchets issus de ces anciens bus inutilisables après démolition. Ce contrairement à ce qui se propage dans les réseaux sociaux accusant à tort les autorités de TRANSCO et le VPM des Transports d’entamer une procédure de vente illégale de ces déchets issus des épaves de bus», a précisé le DGA, Flory Bwatuka.
Dans une mise au point publié lundi 2 septembre, la société TRANSCO a indiqué que cette campagne désinformation «montée » vise à ternir l’image des autorités du pays et celle du comité de gestion de TRANSCO et dans le but d’ignorer et remettre en cause les efforts qui sont fournis par le gouvernement de la République que dirige la Première ministre, Judith Suminwa visant à améliorer le secteur des Transports en RDC.
S’agissant de la composition de la commission chargée d’exécuter cette instruction du VPM, Jean Pierre Bemba, le DGA de TRANSCO a indiqué que pour des raisons de transparence et d’équité durant le processus de ces travaux, plusieurs structures de l’Etat, sont impliquées.
Cette commission est composée de Parquet Général de Kinshasa/Matete; de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), de la Police; des experts du ministère des Transports et ceux des ITPR; de tous les Directeurs, quelques cadres et agents de TRANSCO ainsi que de la délégation syndicale.
Christian Okende