Lors de sa visite, ce lundi 16 septembre, à la société Cap Congo, le ministre de la Pêche et élevage, Jean-Pierre Tshimanga Buana a encouragé cette société à intensifier ses activités piscicoles dans toutes les 26 provinces de la RDC.
Selon lui, Cap Congo mérite une attention soutenue du gouvernement congolais étant donné qu’elle assure la production et la vente de deux variantes des poissons, ce qui met la population congolaise à l’abri des produits surgelés, auteurs de plusieurs maux dont elle souffre actuellement.
«Après Ngolo Moseka, pour répondre à la vision du chef de l’État qui a fait de la pêche et élevage un secteur productif au cœur du développement de notre pays, nous nous retrouvons aujourd’hui chez Cap Congo qui fait l’élevage des poissons. ici la différence est qu’ils ont deux variantes de production : le Ngolo ou poisson chat et le tilapia. Une bonne pisciculture que nous devons encourager pour éviter d’importer les produits congelés et donner à la population une nourriture fraîche et bio», note le ministre Jean-Pierre Tshimanga Buana.
Selon les informations rapportées par la cellule de communication du ministère, après sa ronde dans les pièces de cette société piscicole, Jean-Pierre Tshimanga a exprimé son satisfécit au nom du gouvernement congolais.
«Nous sommes venus pour encourager ces initiatives et montrer à ces hommes d’affaires que le gouvernement congolais est derrière eux et qu’ils doivent multiplier davantage ces activités. D’ailleurs, ils disent qu’ils mènent ces mêmes activités à Mbakana, dans la périphérie de Kinshasa. Donc, si nous avons des productions comme celles-ci en abondance dans notre pays, nous allons mettre fin à la faim. La sécurité alimentaire va être assurée, comme la première ministre le veut dans la vision du chef de l’Etat. Nous n’allons pas nous arrêter ici, prochainement nous irons à Mbankana pour les encourager à aller de l’avant», a-t-il déclaré.
D’après le ministre de pêche et élevage, il est démontré par un rapport des partenaires de FAO et de PAM que sur 4 poissons que les congolais mangent, 3 proviennent de la pisciculture.
«Nous devons comprendre qu’avec la surpêche, nos eaux sont en train de se vider et cette expérience est très importante, nous devons la pratiquer dans toutes nos 26 provinces. Ça doit nous aider à demander à la population congolaise de suivre cet exemple, ces productions doivent être entre les mains des congolais et non un monopole des expatriés», a-t-il fait remarquer.
La société CAP Congo a été créée en 2018, elle représente la première ferme aquacole Pilote en RD Congo spécialisée dans la reproduction
l’élevage et la commercialisation du tilapia du Nil.
Christian Okende