La République démocratique du Congo est désormais membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies pour la période 2025-2027. Pour Kinshasa, il s’agit d’un engagement à contribuer de manière significative à l’avancement de l’agenda des droits humains.
Créé en 2006 par l’Assemblée générale des pays membres des Nations-Unies, le Conseil des Droits de l’Homme est le principal organe intergouvernemental des Nations-Unies traitant de la question des Droits de l’Homme, il est chargé de renforcer la promotion et la protection des Droits de l’Homme dans le monde. Il met à disposition son forum multilatéral afin de lutter contre les violations des droits de l’homme dans différents pays. Il fait face aux différentes situations d’urgence en matière de Droit de l’Homme et formule des recommandations pour les faire respecter sur le terrain.
Pour le gouvernement congolais, l’entrée de la RDC au conseil des Droits Humains des Nations-Unies est une « belle » opportunité de poursuivre sa collaboration de longue date avec le Haut-Commissaraire aux Droits de l’homme. Ainsi, selon un communiqué de la cellule de communication du Ministère des Affaires Étrangères, Kinshasa s’est alignée sur cinq grands engagements pour la promotion et la protection des Droits Humains.
Dans un premier pas, la RDC compte mettre tout en œuvre pour réduire les cas de violences contre les femmes et les filles et poursuivre la misu envie des engagements pris en avant continental dans le cadre de la masculinite positive.
En secundo, la RDC promet de faire du droit au développement une réalité à travers des politiques et mesures législatives dans divers domaines, y compris dans le secteur des industries extractives, pour lever les obstacles au développement et assurer la curabilité environnementale. Également, matérialiser la réalisation des droits des personnes vivant avec un handicap ou le VIH/SIDA, ainsi que celles atteintes d’albinisme et les peuples autochtones pygmées, par des mesures concrètes dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle, de l’habitat, de la sante, de l’emploi et de l’accès à la justice.
Cet ordre d’idée, la pays va renforcer la protection des civils grâce à une police de proximité et une armée républicaine respectueuse des droits de l’homme ainsi qu’à travers des mécanismes efficients de redevabilité tels que l’auditorat militaire et l’inspection générale de la police et Renforcer également la lutte contre l’impunité à tous les niveaux y compris par le recours à l’expertise médico-legale; aussi bien pour les abus et violations des droits civils et politiques que pour le droit au développement et les droits économiques, sociaux et culturels, à travers des cours et tribunaux indépendants et disposant des ressources humaines et matériels répondant aux besoins des populations congolaises
À la quatrième position, Kinshasa veut promouvoir la justice transitionnelle à travers la mise en œuvre de la politique nazionale de justice transitionnelle sur toute l’étendue de la République Democratique du Congo et soutenir activement la redynamisation de l’Entité de liaison des Droits Humains qui est l’unique cadre de concertation et de collaboration impliquant les acteurs nationaux et internationaux œuvrant dans la promotion et la protection des Droits de l’homme.
Bien plus, la RDC compte renforcer l’espace civique à travers la protection des droits des défenseurs des dons de l’homme et des journalistes et l’appui aux organisations et associations communautaires engagées dans l’inclusion, la lutte contre les discours de haine et toutes les formes de discrimination, et la participarion des femmes et des jeunes dans les initiatives visant la promotion de la paix, de la cohésion sociale, le développement Local et protection de l’environnement RDC.
Rédaction