Jusqu’au 20 novembre prochain, la Première ministre Judith Suminwa participe au forum «Africa Accelerating 2024», à Ottawa, au Canada. Ce forum connait la participation des membres du Gouvernement canadien, des leaders africains, des ambassadeurs et chefs de mission diplomatiques ainsi que des investisseurs.
Dans son discours d’ouverture, le ministre canadien du Développement International, explique que le Canada compte partager son expérience dans les domaines divers et les meilleures pratiques pour aider au développement du continent africain à travers notamment la diaspora.
Faisant honneur à la RDC, le ministre canadien a annoncé un projet de soutien à 72.000 enfants congolais répartis dans 3 villes, à savoir Kinshasa, Lubumbashi et Bunia.
Prenant la parole, la Première ministre Suminwa a profité de la tribune de cette conférence pour inviter les investisseurs canadiens à venir investir en RDC qu’elle a présenté comme «pays-solution» et meilleure destination pour les investissements.
« La République démocratique du Congo se présente, en dépit d’une guerre d’agression injuste dans sa partie Est, comme Pays-solution, mais aussi comme acteur dynamique et incontournable », a-t-elle dit.
Pour elle, cela ne fait l’ombre d’aucun doute, la RDC n’est plus ce géant au pied d’argile. Elle devient par excellence la terre de destination des capitaux pour un devenir meilleur. Elle est une panacée aux problèmes qui terrifient l’humanité et cela n’a plus besoin d’être démontré ».
A ce sujet, Judith Suminwa a présenté plusieurs atouts de la RDC. Elle cite notamment, le massif forestier protecteur de la couche d’ozone d’environ 155,5 millions d’hectares, les tourbières de plus de 30 gigatonnes de dioxyde de carbone, 70% de terres arables utiles au développement de grands projets agricoles, un potentiel photovoltaïque estimé à 70.000 Mégawatts ainsi que des minerais importants.
Par ailleurs, la Première Ministre en a appelé à établir des partenariats académiques entre les institutions universitaires congolaises et canadiennes. A l’en croire, cela permettra de développer des compétences indispensables dans les secteurs minier et technologique, renforçant ainsi la coopération à long terme.
Ainsi, elle a lancé un appel à l’expertise canadienne dans les métiers liés aux secteurs productifs de l’économie congolaise, tels que : l’agriculture, les mines, l’énergie et les infrastructures. Ce forum organisée par la Chambre de commerce Canada-Afrique en collaboration avec le gouvernement canadien. L’agenda de la Première ministre prévoit, en outre, des rencontres avec les autorités du pays et d’autres investisseurs.
Christian Musungayi