L’ancien premier ministre, Adolphe Muzito est le premier opposant à dire oui au changement de la Constitution depuis le début de la vulgarisation de cette initiative du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
Au cours d’une conférence de presse organisée ce lundi 25 novembre, le Secrétaire général du parti politique Nouvel Élan, Blanchard Mongomba, a expliqué que pendant la campagne électorale de 2023, son leader avait battu campagne avec des idées claires en ce qui concerne la révision de la Constitution, qui pouvait amener à son changement total pour réhabiliter le peuple dans sa souveraineté.
Pour le parti de Muzito, la révision ou changement de la Constitution va permettre de doter la RDC notamment d’une nouvelle loi fondamentale définitive en mettant fin à l’existence de l’actuelle Constitution du 18 février 2006.
“La révision ou le changement de la Constitution, le Nouvel Élan préconise, et cela depuis de nombreuses années, une série de réformes pour améliorer la gouvernance. Il s’agit notamment (…) de doter le pays d’une constitution définitive en mettant fin à l’existence de l’actuelle Constitution du 18 février 2006, laquelle pour nous est une constitution de transition. Car, après la Loi fondamentale de 1960, considérée comme une Constitution de transition puisque élaborée au parlement Belge, le Congo devrait entrer dans le processus qui devrait le conduire à la République, chose qui n’est jamais arrivée”, a déclaré Blanchard Mongomba.
Tout en saluant l’idée exprimée par Félix Tshisekedi de mettre au préalable une commission qui va préparer ces travaux, le Nouvel Élan estime qu’il faut un opposant à sa tête pour qu’il ait équilibre.
A la question du risque d’un troisième mandat, le parti d’Adolphe Muzito indique qu’il s’agit d’une crainte légitime et qu’il est possible de trouver une solution sans justement tomber dans cette peur.
Bernard Mpoyi