Contrairement aux informations circulant sur les réseaux sociaux qui lui imputent la confirmation des résultats d’un lot de Chloroquine, l’Office congolais de contrôle (OCC) dément avoir analysé, dans ses laboratoires, un lot de Chloroquine, dans un communiqué du 07 avril 2020, dont une copie est parvenue à Politico.cd.
L’OCC déclare que son département laboratoires n’a jamais reçu ni analysé un échantillon de ce produit.
À travers son Directeur de Marketing, Franck Mukanya, il affirme continuer à exécuter sa mission régalienne, en tant que tierce partie, pour la protection de la santé par le contrôle de tous produits à l’import et à l’export et au niveau de la production locale sur la base des standards nationaux, régionaux et internationaux.
En effet, une polémique est née à la suite d’un médicament de Chloroquine vendu à Kinshasa et testé « faux » par le Laboratoire national congolais de contrôle de qualité. Ce produit portant des similitudes avec un lot de médicaments envoyés à la cellule de Riposte anti-Coronavirus par l’ex-Première Dame de la RDC, Olive Lembe Kabila.
Un document d’analyse autour du médicament « CHLOROQUINE PHOSPHATE TABLETS 250mg », auprès du Laboratoire national de contrôle de qualité (LAPHAKI), a été publié sur les réseaux sociaux, lundi 06 avril 2020.
D’après une conclusion rendue par les pharmaciens Sébastien Nzengo et Michel Twambwe, et consultée par POLITICO.CD, ce médicament est « non conforme ».
« Le principe actif (Chloroquine phosphate) est inexistant dans les comprimés analysés », affirme ce rapport.
Thierry Mfundu