C’est une nouvelle tournure que vient de prendre la grogne des professionnels de la craie au sujet de la gratuité de l’enseignement de base, décrétée par les autorités congolaises.
La fièvre qui a récemment caractérisée des écoles conventionnées catholiques et protestantes en province du Sud-Kivu vient aussi de s’élargir à grande échelle au Nord-Kivu, par la ville de Goma.
Déclenchée d’abord depuis lundi 1 octobre dernier par les enseignants des écoles protestantes, la grève s’est intensifiée ce jeudi 3 octobre par plusieurs écoles catholiques. N’ayant personne pour les encadrer, les élèves ont décidé de regagner leurs domiciles en début de matinée de ce même jeudi.
Selon les grévistes, les professionnels de la craie veulent des garanties claires au sujet de leur prise en charge, notamment celle portant sur de Nouvelles Unités et même des Non Payés par l’État congolais avant la reprise des cours.
« On est en train de travailler mais on ne sait pas combien nous recevrons à la fin du mois, les Nouvelles Unités ne savent pas s’ils seront payés parce qu’ils ne sont pas encore sur les listings de paie. Si les NP ne se retrouvent pas sur les listes de paie, si les NU ne sont pas mécanisés et payé et si ceux qui sont payés ne voient pas leur salaire à la hausse, nous allons rester en grève« , a déclaré sous-anonymat, un enseignant interrogé par POLITICO.CD.
Par ailleurs les autorités syndicales mais les parents d’élèves souhaitent voir les enseignants continuer les cours en attendant l’issue des tractations entamées entre le gouvernement et les responsables des écoles.
Mapinduzi Charles Fils