La ligue des jeunes de l’Union pour la Démocratie et le progrès Social (UDPS/Lubumbashi), promet d’en finir des écoles qui sabotent la gratuité de l’enseignement à Lubumbashi. À cet effet, des actions de grande envergure allant dans tous les sens se multiplient.
La jeunesse de l’UDPS s’insurge ainsi contre certaines écoles principalement du réseau catholique, qui endurcissent le ton à mettre en application la gratuité de l’enseignement primaire.
Pour Danny Kabongo Binene, la matérialisation de la gratuite de l’enseignement est salutaire. « Les autorités et toute la communauté, ont l’obligation de soutenir cette mesure » a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Par exemple à Kinshasa, les actions du Chef de l’État sont accompagnées par les autorités locales qui s’en approprient. Mais ici à Lubumbashi ce n’est pas toujours le cas» a fustigé le président de la ligue des jeunes UDPS/Lubumbashi.
« Il y a certains gestionnaires instrumentalisés par les politiciens en mal de positionnement qui combattent la gratuité de l’enseignement. Nous leur promettons qu’ils vont croisé la jeunesse UDPS sur leur chemin. » a prévenu Danny Kabongo.
Pour manifester leur ras-le-bol face à la résistance née de la mesure de gratuité de l’enseignement, les jeunes de l’UDPS ont envahi les rues de Lubumbashi à travers une marche organisée le week-end dernier.
Venus de tous les coins, les jeunes ont investi plusieurs artères de la capitale cuprifère. Calicots en main avec comme message « Nous soutenons la gratuité de l’enseignement prônée par le Chef l’État».
Au lieu du rassemblement, la ligue des Jeunes UDPS/Lubumbashi a fustigé ce qu’elle a qualifié de « sabotage de la gratuité de l’enseignement dans certaines écoles du réseau catholique». C’était ainsi l’expression de leur mise en garde qui annonce la deuxième phase projetée pour bientôt.
✍ Junior Ngandu | Politico.cd◼
Un commentaire
Certaines écoles conventionnées catholiques sont des écoles élitistes comme il en existe partout dans le monde. La rdc n’est pas un pays communiste où tout est communautaire. Ce qui compte le plus ce n’est pas seulement la gratuité mais aussi la qualité, il faut que les aient des têtes bien faites que bien pleines. Tout voudrais bien que son enfant ait une bonne formation même s’il ( patent ) doit mettre la main dans la poche.