Une nouvelle fois, les activités ont été paralysées dans la ville de Beni, au Nord-Kivu, jeudi 28 mai 2020, après des manifestations initiées par les mouvements citoyens actifs dans la région.
Des boutiques et magasins sont restés fermés, les artères principales barricadées, une ville morte comme mercredi 27 mai, des manifestants qui continuent à réclamer le départ du maire de Beni, Bwanakawa Masumbuko et du commandant de la PNC, c’est l’image triste qu’a affichée la ville de Beni.
Cette démarche est désapprouvée par la société civile, qui se dit « préoccupée » par la situation de Beni.
Elle ne croit pas que le problème soit vraiment le maire ou le commandant de la ville.
« Il y a plusieurs actions que la Constitution a définies pour nous, organisation dites citoyennes, que nous devrons adopter », a dit Kizito Bin Hanga, président de la société civile de Beni.
« Les organisations dites citoyennes ne doivent pas organiser des actions qui troublent l’ordre public, qui violent les droits des autres. C’est pourquoi, pour la question du départ du maire ou du commandant de la ville, il est évident de se poser des questions si réellement le problème de Beni c’est le maire de Beni ou le comandant ville », s’est-il interrogé.
Le président de la société civile de Beni pense qu’il ya des actions qui peuvent être menées d’une manière pacifique et qui puissent aboutir.
Il appelle les mouvements citoyens à redéfinir d’autres stratégies pour réclamer le départ du maire et du commandant de la ville, bien que, pour lui, la solution de Beni n’est pas là.
Merveilles Kiro/Politico.cd