La tension demeure élevée dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, entre la société civile et ́les miliciens Wazalendo, à la suite du massacre survenu à Byamwe et attribué aux rebelles ADF.
Dans une déclaration publiée ce lundi 17 novembre 2025, les forces vives des secteurs de Bapere et du groupement Manzia ont réclamé le retrait immédiat des miliciens Wazalendo affiliés à l’Union des Patriotes pour la Libération du Congo (UPLC). Ces derniers sont accusés de complicité présumée avec les rebelles ADF, responsables de l’attaque meurtrière qui a frappé la localité de Byamwe dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 novembre 2025. Le bilan s’élève désormais à 28 civils tués, dont 17 patients exécutés dans un centre de santé.
La société civile reproche à l’UPLC d’avoir agi comme une «béquille» pour les ADF et dénonce, par la même occasion, la lenteur du gouvernement congolais dans les opérations de traque dans la région.
De son côté, un porte-parole de la synergie des miliciens Wazalendo a rejeté ces accusations, les qualifiant «d’infondées» et appelant à des preuves concrètes pour étayer de telles allégations.
«Je demanderais à celui qui a des preuves de les présenter afin de convaincre l’opinion que tel ou tel mouvement est impliqué dans ces massacres. Qu’il s’adresse aux juridictions militaires», a-t-il déclaré.
La situation sécuritaire reste extrêmement fragile à Lubero, où plusieurs milliers de civils ont péri au cours des dernières années, selon des rapports d’organisations locales.
Azarias Mokonzi
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