Depuis leur cellule de prison à Kinshasa, les jeunes du mouvement LUCHA ont exprimé leur soutien aux victimes de massacres à Beni, dans l’Est du pays.
Quelques jours seulement après la visite du président Joseph Kabila dans l’Est de la RDC, au moins 35 civils ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche à Beni, théâtre de massacres depuis 2014, remettant en jeu la crédibilité du président congolais.
Depuis leur cellule à la prison de l’ex-Makala, les jeunes du mouvement Lucha ont tenu à exprimer, à leur manière, un vibrant soutien aux victimes.
Depuis leur cellule à #Makala, les militants de @luchaRDC disent non au massacre de #Beni.#StandWithBeni#Pray4Beni pic.twitter.com/HPWsCGdcq7
— #StandWithBeni (@AxelKabuika) 14 août 2016
L’élan de soutien, partagé entre la colère et la tristesse, a emballé le web congolais après l’annonce cette tuerie ce matin.
Sur place, plusieurs personnes ont manifesté, scandant des crimes hostiles au pouvoir.
Le gouvernement a annoncé trois jours de deuil national, alors que les sources militaires annoncent une « organisation de la riposte » .
Un commentaire
Qu’importe les origines des tueurs dans la région de BENI, l’Etat congolais doit en endosser la responsabilité en qualité de son devoir à garantir la sécurité de tous ses habitants malheureusement, les mêmes scènes macabres se renOuvelent encore dans la même région de BENI à ce jour du mois d’août 2016 en dépit des annonces du pouvoir quant à la sécurisation absolue de la région martyre.
Par ailleurs, l’administration publique est la cause majeure pour la génération des conflits fonciers qui touchent surtout les villageois notamment ceux de la région de BENI dont les activités agricoles constituent les principales sources des revenus familiaux
Tout le monde sait qu’au KIVU, on voit des convois des véhicules pleins d’individus se dirigeant vers les régions où on vient de massacrer les habitants légaux principalement à la machette après qu’ils aient été violés hommes, femmes et enfants sans distinction ni de sexe et ni d’âge.
On noterait que l’utilisation de la machette pour tuer est un mode opératoire inconnu dans la région ceci nous amène à penser que les tueurs sont également des étrangers à la région.
Comment ces INDIVIDUS se croyant INVULNERABLES et très nombreux perchés sur des véhicules en location ont pu obtenir des LAISSEZ-PASSER pour pouvoir franchir des nombreuses barrières militaires dans cette région où sévissent fréquemment des troubles et guerres sans oublier d’y laisser quelques dollars US ???
Qui a monté ces genres d’opérations très coûteuses financièrement et très lourdes sur le plan administratif ??? Le pouvoir a préféré suspendre ces mouvements sauvages en RDC au lieu de les interdire !!! N’est-ce pas que nous assisterons à d’autres sources des conflits fonciers surtout pour les domaines agricoles mis en jachères par les propriétaires légaux afin que les terres se régénèrent !!!!
A cette crainte, on ajouterait d’autres conflits fonciers à venir ou en cours notamment ceux des NOMADES dont l’ACCROISSEMENT DEMOGRAPHIQUE et d’EXPLOITATION pour ELEVAGES les pousseraient à chercher d’autres terres supplémentaires quitte à empiéter les domaines ancestraux des villageois légaux !!!!
On exhorte les villageois de ne pas vendre les terres au gouvernement car, ce dernier risque de les vendre aux étrangers à la région qui empocheraient les titres de propriété et s’installeront dans les villages ou à leurs proximités sans oublier les risques de s’exposer aux diverses pollutions émanant des entreprises installées dans la région.
Or tout village a un rôle de lieu d’apprentissage, des pratiques, de conservation des moeurs et coutumes ancestraux sans oublier aussi l’apprentissage et l’usage de la langue spécifiquement locale (DIALECTE).
Hier, les FARDC étaient un corps d’armée vaillante et respectée notamment en Afrique mais aujourd’hui elle est devenue un FOURRE-TOUT et objet de toutes sortes des manipulations l’illustration c’est le cas du général d’armée NTANGADA BOSCO. A ce chapitre, on y ajouterait les multiples intégrations et réintégrations des mutins à la fois récidivistes au sein de nos forces armées les FARDC qui viennent de subir la n’ième réintégration et la n’ième brassage alors on comprendrait que les tueurs à BENI puissent se permettre de s’approcher de leurs victimes sans se soucier de leurs gardiens militaires en faction !!!
Respectons la diversité culturelle congolaise alors, NE LA TUONS PAS !!