La commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé ce samedi le report des élections présidentielles 504 jours après le 31 juillet 2017, le MLC parle de « faire usage de la Constitution ».
« Après la fin des opérations d’enrôlement des électeurs prévues le 31 juillet 2017, la CENI aura besoin de 504 jours supplémentaires pour organiser les élections présidentielles, couplées aux législatives nationales et provinciales » a dit Corneille Nangaa, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) lors de son allocution ce samedi au Dialogue national, dont les travaux ont repris ce après leur suspension depuis le 18 septembre dernier suite aux émeutes qui ont lieu à Kinshasa et ayant fait entre 30 et 50 morts.
Cette reprise des travaux du Dialogue s’est faite sans une grande partie de la société civile dont l’Église Catholique, qui a quitté ces assises, conditionnant son retour par l’inclusivité de ce forum, avec notamment la participation de l’opposition qui le boycotte, l’accusant de préparer un glissement pour l’actuel président Joseph Kabila.
La frange de l’opposition congolaise présente au Dialogue a conditionné la signature du document final du dialogue par la fixation d’une date pour les présidentielles.
Pour le Rassemblement [la principale plate-forme de l’opposition Congolaise portée par Etienne Tshisekedi] et les autres partis politiques de l’opposition qui le boycotte, les conclusions de ce forum ne seront pas opposables à tous.
Réagissant à cette annonce de la CENI, Eve Bazaiba Masudi, Secrétaire général du Mouvement de Libération du Congo [parti politique de Jean-Pierre Bemba et membre de l’opposition congolaise] déclare que l’opposition fera usage de dispositions prévues par la Constitution pour défendre cette violation de règles que vient de proclamer solennellement le président de la CENI.
« En tant que opposition, nous ferons usage de toutes les dispositions mises en place par la Constitution pour sauver cette démocratie en péril. Le chef de l’État avait juré de respecter la constitution en la promulgeant. C’est à cette même constitution notamment aux articles 65 parlant de la haute trahison et 64 demandant au peuple Congolais de faire échec à tout individu tentant de violer la constitution que nous allons nous référer » a dit Eve Bazaiba Masudi à POLITICO.CD au cours d’une interview exclusive.
Madame Eve Bazaiba Masudi est au téléphone de POLITICO.CD avec Fiston Mahamba Larousse
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4 commentaires
Il faut arreter les violeurs de laconstitution a cause de leurs assoifer du pouvoir ce ne pas possible
Corneille nanga ce qui, cet aussi l’autre ngoyi mulunda, tous sont des traitres.
La RDC n’est pas un domaine privé de Kabila ou Nanga
le peuple congolais ne veut plus de lui, il est fatigué de souffrance
Nous allons arreter la médiocrité présidentielle le 19.12 2016