“Il s’agit d’un engin explosif dont l’origine n’est pas encore connu”, a déclaré dans la soirée Charles-Antoine Bambara, porte-parole de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), cité par l’Agence France Presse.
Le nouveau bilan de cette explosion qui a eu lieu au passage des Casques bleus indiens est de “32 casques bleus blessés” ainsi que “deux civils” et “un enfant tué”.
Selon une source proche de la Monusco ayant requis l’anonymat, cette “attaque visait délibérément les Casques bleus au moment où ils étaient sans armes” expliquant que “l’engin explosif artisanal caché dans un bidon était commandé à distance”.
Le fait s’est produit au quartier Keshero, près de la cathédrale Mama Wa Amani dans la capitale du Nord-Kivu. Dans les premières heures de l’incident, des témoins ont rapporté à Politico.cd qu’un groupe d’éléments de la Monusco était « en plein jogging » lors qu’une grenade portée par l’un des contingents indiens de la Monusco a été dégoupillée par accident. Les victimes sont une fillette âgée de 10 ans et deux Casques bleus de la Monusco. L’on signale également plusieurs blessés.
Les forces de l’ordre ont par la suite intervenue pour s’interposer contre de scènes de protestation de la population en colère, menaçant de s’en prendre aux éléments de la Monusco. La police congolaise a fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser la foule..