Dans un communiqué parvenu à Politico.cd, la Belgique annonce la signature d’importants accords d’un montant total de 1,5 million d’euros pour « la protection, la prévention et le monitoring des violations des droits de l’homme et des libertés publiques dans le contexte électoral de la RDC« .
Ces accords, explique le communiqué, porte le soutien de la Belgique Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) et à l’association Avocats Sans Frontières (ASF) pour la période 2015-2017 à plus de 4 millions d’euros
« Avec ce soutien, la Belgique, en tant que partenaire de la République Démocratique du Congo, reconfirme sa coopération avec le BCNUDH ainsi qu’avec ASF, des organisations respectées et incontournables dans le domaine des droits de l’homme et de la justice qui œuvrent pour que les droits et les libertés de chaque citoyen congolais soient respectés« , explique ce communiqué diffusé par l’Ambassade de la Belgique à Kinshasa.
Cette nouvelle intervient alors que plusieurs organisations internationales, y compris l’ONU, s’inquiètent sur la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo.
Hier, le Congrès des Etats a auditionné plusieurs témoins dans une session spéciale sur la situation de la démocratie et des droits de l’homme en RDC.
Le britannique Andrew Gilmour, sous-secrétaire général des Nations unies aux droits de l’homme a effectué la semaine dernière une visite dans plusieurs villes de la RDC, dressant un bilan accablant pour les autorités congolaises.
En septembre, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a placé la RDC sous surveillance en adoptant une résolution qui l’inscrit au centre de son attention.
« C’est un message limpide que les Nations unies viennent d’envoyer au président Kabila : respectez l’État de droit, la Constitution et le processus électoral, sinon vous aurez à en répondre devant la communauté internationale», se félicitait Dimitris Christopoulos, président de la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme), une ONG internationale de défense des droits humains.
En juillet dernier, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Ra’ad Al Hussein, s’est dit « très préoccupé » par le harcèlement croissant des représentants de la société civile et des journalistes, de la répression des voix qui s’opposent au gouvernement et des dispersions excessives et parfois mortelles de manifestations alors que la RDC traverse une crise politique grave.
« Ce soutien financier et politique est une traduction de l’engagement profond de la Belgique pour le respect des droits de l’homme, la lutte contre l’impunité et la protection des civils. La Belgique attache beaucoup d’importance à l’expression du pluralisme, à un espace politique ouvert et aux respect des principes démocratiques parmi lesquels la liberté d’expression, la liberté d’information et le droit d’association. Elle veut ainsi soutenir un processus démocratique inclusif menant à la tenue d’élections transparentes, libres et justes« , conclu le communiqué de la Belgique.
Un commentaire
Pour quelles élections et à tenir quand Bon Dieu ! Pour aller vite, une partie du magot servirait à l’achat des balles non létales pour le 19 décembre et la suite. ça sera 100 fois plus que les événements du 19 septembre dernier à en croire l’appel au Tsunami promis par le Rassemblement, Lucha, Filimbi, balai citoyen, yanamare et nyanyanya et nyanyanya !