Alors qu’un média local a annoncé hier des dissensions entre la famille de l’opposition Etienne Tshisekedi et son parti, caractérisées, parait-il, par le départ d’une délégation des membres de la famille du leader de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) hier pour Bruxelles qui auraient rejoint la position du gouvernement, le Porte-parole de l’UDPS monte au créneau pour dénoncer cette information.
« La famille dont on parle, il s’agit du frère de Tshisekedi qui est un prête et n’a rien à avoir avec la politique« , réagi exacerbé le cadre de l’UDPS joint au téléphone par POLITICO.CD.
Dans la soirée de mercredi, le site Actualite.CD a affirmé qu’une délégation de cinq personnes faisant partie de la famille de Tshisekedi a pris un avion en direction de la Belgique, s’opposant au parti du leader historique de l’opposition.
« De sources d’ACTUALITE.CD à Brazzaville, la délégation est dirigée par l’évêque de Mweka , Gerard Mulumba jeune frère d’Etienne Tshisekedi. Elle sera rejointe par quelques cadres de l’UDPS. Cette situation est concomitante à une déchirure qui depuis peu au sein de l’UDPS, rapportent d’autres sources au sein de cette formation politique« , affirmait le site congolais.
Pour le Porte-parole de l’UDPS, il s’agit d’une « fausse information ». « Ils sont partis pour la dernière messe, pourquoi ça pose problème? » s’interroge-t-il. En réalité, cette délégation a rejoint la capitale belge pour participer à un requiem organisé ce matin à la mémoire de Tshisekedi. Le Porte-parole de l’UDPS rappelle par ailleurs que la position de son parti reste maintenue.
Mercredi après-midi, le secrétaire général de l’UDPS a annoncé que « les dates du rapatriement et de l’enterrement de notre héros ne seront connues que si, et seulement si, deux préalables rencontrent des solutions ». Selon Jean-Marc Kabund-a-Kabund, la première est « la fixation du lieu et de la forme de l’enterrement, l’érection d’un mausolée au centre-ville de Kinshasa où sera gardé pour l’éternité le corps du père de la démocratie« . La seconde est « la prise en charge de tous les frais liés aux obsèques par l’Etat à travers le gouvernement d’union nationale ».
Ecoutez Augustin Kabuya au téléphone avec Jean-Hilaire Shotsha.
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