Tué lors de ces manifestations, pourtant pacifiques dans la capitale congolaise, convoquées par les Catholiques congolais, Rossy Tshimanga Mukendi n’est toujours pas porté en terre. Sa dépouille est « pris en otage par le pouvoir et même sa famille a du mal à organiser les obsèques », accusent les activistes du mouvement Cocorico-Rdc.
Ce mouvement citoyen affirme avoir « pris le courage d’initier cette campagne à travers les écrits imprimés avec mention « Tokunda Rossy », pour attirer l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale, mais aussi interpeller l’autorité urbaine de la ville de Kinshasa sur ce dossier. »
Cocorico-Rdc invite la population congolaise « partout où elle se trouve à manifester pacifiquement dans le respect de l’ordre public » pour exiger le corps de l’activiste Rossy Tshimanga Mukendi. »
Des sociétaires de ce mouvement citoyen s’étaient rendus devant l’Hôtel de ville de Kinshasa avec des affiches mentionnées « Tokunda Rossy », une manière pour ces activistes d’interpeller le gouverneur André Kimbuta à libérer le corps de Rossy Tshimanga Mukendi.
A différent opposerait l’Hôtel de ville et les mouvements citoyens. Ces derniers veulent la dépouille soit exposée dans un lieu public, alors que l’administration urbaine refuse, disant craindre une marche spontanée.
Kerima