Pour lui, avoir des élections crédibles nécessite un fichier fiable, alors que l’actuel ne l’est pas du tout. Au-delà de cela, la Dynamique de l’Opposition va déposer les dossiers de candidature, mais n’ira pas aux élections si les près de 10 millions de ceux qu’il considère comme fictif ne sont extirper de ce fichier. Aussi, faudra-t-il que la Centrale électorale abandonne l’utilisation de la machine à voter. ‘’Sans la machine à voter, ni les fictifs, oui, nous irons aux élections. Donc, pour l’instant, nous avons fait un suffrage transitaire pour déposer les candidatures dans toutes les circonscriptions pour les élections législatives et provinciales’’, a-t-il attesté.
Cependant, il dénonce l’énorme somme de 465 mille USD sans compter les frais pour les documents officiels qu’il faut pour constituer les dossiers. Pareil pour les élections législatives nationales et la présidentielle. ‘’C’est le suffrage des riches’’, regrette-t-il, entendu que selon lui, ces scrutins est facile pour ceux qui ont touché à la caisse de l’Etat. Pour l’heure, la Dynamique de l’Opposition tient aux élections crédibles, transparentes et apaisées.
A cet effet, il atteste la nécessité d’avoir les élections le 23 décembre 2018, conformément au calendrier de la CENI, car il ne faut pas transiger sur cette date. ‘’S’il n’y a pas ces élections-là’’, indique-t-il, Kabila part quand même. Dans cette optique, il soulève sa proposition qui est le plan A consistant à une transition sans Kabila. Pour cela, il sollicite le concours du cardinal Monsengwo, archevêque de Kinshasa pour diriger le pays. Mais si le Saint siège tergiverse, le Docteur Mukwege le fera. Il l’a dit, conformément au vote réalisé par le Prof. Jean Bele de Boston qui a donné ces deux en première position.
Parlant de la restitution des frais liés au dépôt de candidature à la provinciale en 2015, monsieur Fayulu souligne que les Forces Acquises au Changement (FAC) avec l’ECIDE n’avaient pas présenté de candidats, puisque le fichier n’était pas révisé. À l’en croire, c’était anormal d’aller poser de candidature sans que les conditions données ne soient respectées. ‘’Nous ne voulons pas subir comme l’UDPS en 2006, c’est pourquoi on dépose les candidatures pour les élections sans machine à voter ni les fictifs’’, a-t-il conclu.
JAW