Plusieurs organisations de la société civile et les mouvements citoyens soutiennent l’idée d’une transition citoyenne sans Kabila (TSK) qui est selon eux aujourd’hui, de plus en plus pertinente que jamais, pour mettre le président sortant « hors d’état de nuire au processus démocratique, en vue rendre le processus électoral inclusif, transparent et crédible et pour stabiliser le pays et la région.
Cette idée sera exécutée en cas de non tenue des élections en décembre 2018 selon le chronogramme de la centrale électorale, préconisent les organisations de la société civile et les mouvements citoyens.
» Au lieu de se plaindre, l’opposition doit arrêter de faire le jeu de Kabila en nous rejoignant pour exiger purement et simplement le départ de Kabila, sa Céni et sa Cour constitutionnelle comme préalables aux élections.
Il faut une transition citoyenne sans Kabila » lance le mouvement citoyen la Lutte pour le Changement(LUCHA). Une idée soutenue également par le mouvement citoyen EKOKI qui insiste sur la TSK pour l’organisation des élections en Rdc .
EKOKI invite les acteurs politiques de l’opposition à la prudence en vue d’accentuer la pression contre le troisième mandat pour le président sortant et le rejet de la machine à voter.
Avec l’opacité constatée dans le processus électoral en cours, l’association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) est parmi les organisations de la société civile qui affirme que la Majorité présidentielle (MP) ne pas prête pour aller aux élections.
« Nous savons aujourd’hui que la MP n’était pas prête pour les élections et n’a de candidat. Le temps est plus fort que le mensonge », declare Me Jean-Claude Katende, président national de l’Asadho dans un message sur son compte twitter.
Kerima