« Nous avons arrêté 17 personnes parmi les manifestants qui se sont attaqués contre le centre de traitement de la maladie à virus ebola situé au niveau de la zone de santé de Beni. Ils n’ont pas été tabassé , mais ils seront transférés à qui de droit pour répondre de leurs actes » a expliqué à politico.cd , le colonel SAFARI KAZINGUFU, commandant ville PNC-Beni.
Clovis Mutsuva, l’un des responsables du mouvement citoyen Lucha antenne de Beni, qui était parmi les manifestants confirme l’arrestation des 1 7 personnes. Pour lui, la police a l’obligation de les libérer sans condition. « La police et l’armée ont arrêté 17 personnes parmi nous , ils les ont tabassé copieusement, nous exigeons leur libération sans condition, il faut que les gens le sachent, ces interpellations ne vont pas nous décourager et nous allons poursuivre nos manifestation dans les rues pour exiger que la CENi reveinne dans ses décisions » a-t-il dit.
#Beni: rassemblement pacifique en cours au stade Kalinda, à notre appel et celui de la communauté estudiantine. @cenirdc n’a plus que quelques heures pour retirer sa décision illégale. Sans quoi @CNangaa et son chef Kabila assumeront toutes les conséquences. #BalayerLesMédiocres pic.twitter.com/lcfTsqnAxY
— LUCHA 🇨🇩 (@luchaRDC) December 28, 2018
Rappelons que les activités socio-économique restent toujours paralysées au deuxième jour de l’annonce du report des élections au mars de Mars à Beni, Butembo et Yumbi.
Ce matin, une vingtaine de personnes sont de nouveau descendues dans la rue toujours pour protester contre cette décision de la Commission électorale. Ce rassemblement pacifique est initié par le mouvement citoyen LUCHA près du stade Kalinda. Il s’agit, selon des étudiants locaux et de plusieurs activistes qui sont regroupés sans heurtes depuis plusieurs heures.
Luckson Mubake/ Beni