Il est 12h49 à Kinshasa, le siège de l’UDPS à Kinshasa est envahi par un grand monde vêtu pour la majorité des blancs, symbole de la pureté de la lutte menée par Étienne Tshisekedi. Plusieurs ont dormi ici en attendant ce grand jour.
Certains sont venus des provinces pour ne pas rater cet événement comme Chicco Mulenga qui est venu exprès de Tshikapa. « Je ne peux pas manqué cet événement. Tshisekedi est mon héros d’où mon obligation de venir jusqu’ici pour le pleurer. J’ai pris un camion et après deux semaines de voyage, nous voilà à Kinshasa, » s’est il confié à Politico.cd.
Pour éviter le débordement, la police a été déployé aux alentours de la permanence de l’UDPS. Interrogés sur le retard pris dans l’arrivée de la dépouille à Kinshasa, les combattants se disent prêts à attendre jusqu’à n’importe quelle heure.
Le plus important est l’arrivée du corps à Kinshasa et les honneurs que le pays compte lui réservé. Un podium a aussi été dressé pour des prestations scéniques mais jusque là aucun spectacle. Seuls quelques membres des forces du progrès, bras sécuritaire de l’UDPS assure la sécurité des instruments et de la sonorisation.
Ici, on a pas l’impression d’assister à un deuil, c’est plus une ambiance festive. « On ne pleure pas un héros, » me souffle Papa Pierre, un sensibilisateur de l’UDPS et président du parlement debout Éthiopie/Kasa Vubu.
TBM