Dans sa deuxième allocution de la série sur les irrégularités des élections du 30 décembre 2018, le Comité Laïc de Coordination a demandé aux juges de la Cour constitutionnelle de tirer les conséquences des multiples violations de la constitution lors des traitements de contentieux électoraux, en démissionnant d’eux-mêmes, au risque de voir les laïcs recourir à des moyens peu honorables pour les y obliger.
Sinon, pour le CLC, des manquements constatés lors du traitements des requêtes des candidats non proclamés par la Commission électorale nationale indépendante et ayant conduit à l’invalidation et la réhabilitation des candidats députés nationaux essentiellement de l’opposition sont « inadmissibles et intolérables ».
« Pour ces raisons, le CLC vous demande, par la présente, de présenter votre démission à la fois comme président et comme membre de la Cour constitutionnelle. Il invite également tous les autres juges Constitutionnels au même comportement patriotique« , indique la correspondance du CLC adressé au président de la Cour constitutionnelle Benoît Luamba.
Et d’ajouter, » le CLC vous prie d’accorder à la présente requête le bénéfice de l’urgence, afin de ne pas l’obliger à recourir, pour cet effet, à des moyens peu honorables, au regard de votre rang et de hautes fonctions que vous avez exercées au sein de la République« .
Dans toute première correspondance revenant sur les résultats des législatives et l’organisation des élections en général, le CLC qui a démontré sa capacité de mobilisation depuis 2017, avait exigé, outre le départ des juges de la Cour constitutionnelle, la refonte totale de la CENI.