Concernant la riposte contre le Covid-19 en RDC examinée par le Conseil des ministres de vendredi 24 avril dernier, l’on retient qu’au total près de 2,8 millions de dollars américains ont été mis à la disposition du Ministère de la Santé, des Hôpitaux pour la prise en charge des malades COVID-19; la désinfection des bâtiments de « l’immeuble intelligent » et du Palais du peuple.
La capacité d’accueil des malades actuellement de 565 lits, passera à près de 2.000 lits sous peu.
Le plan de riposte de près de 135 Millions USD a été proposé et devrait connaître sa réalisation avec les promesses des dons et assistances en cours de réalisation.
Le Conseil des Ministres s’inquiète de la faible adhésion de la population aux mesures- barrières préconisées, et estime qu’elle est consécutive à une sensibilisation peu appropriée.
Le Gouvernement compte donc y remédier rapidement avant d’envisager des mesures de coercition. Il est également prévu le dépistage des contacts de tous les cas positifs à Kinshasa, épicentre du coronavirus avec 382 cas confirmés ; le confinement de personnes testées positives au COVID-19 et leur prise en charge.
Le Conseil des Ministres s’est aussi penché sur le dossier d’évaluation des mesures économiques prises par le Gouvernement Ilunga Ilunkamba dans le cadre de l’état d’urgence en vue d’atténuer les effets néfastes de cette pandémie sur l’économie. Mesures exceptionnelles relatives aux exonérations de tous les impôts et taxes sur la production, à l’importation et vente des médicaments et équipements médicaux; à l’octroi de facilités de crédit aux distributeurs pour assurer l’approvisionnement des grands centres en produits vivriers avec une première enveloppe de 50 millions de dollars mise à la disposition des opérateurs économiques via les banques privées à un taux très bas; à la suspension de la TVA ; au démantèlement de toutes les barrières illégales et à la gratuité de l’eau et de l’électricité pendant trois mois.
Sur ce point, le Conseil a recommandé de s’assurer que ces mesures produisent un impact réel sur les prix des produits de première nécessité, en ayant notamment la maitrise sur les statistiques des importations, et d’autre part, qu’elles soient mieux vulgarisées dans l’intérêt de la population.
Thierry Mfundu