Bernard-Claude Mbu Ne Letang, coordonnateur du collectif des avocats de l’homme d’affaires libanais Jammal Sammil demande à la justice congolaise d’accorder une liberté provisoire à cet homme d’affaires et de débloquer ses comptes bancaires, pour lui permettre de se faire soigner, d’inspecter les travaux de maisons préfabriquées destinées aux militaires, de payer plus de mille personnes qui travaillent pour son entreprise.
« Quand le chef de l’État a décidé du programme d’urgence des 100 jours, ses collaborateurs ont estimé qu’il était intéressant pour la République de reloger correctement les militaires du camp Tshatshi. Aujourd’hui, les 300 maisons de Maluku sont à la disposition de camp Tshiatshi et il y a déjà 250 maisons qui sont déjà commandées et qui sont déjà montées « , explique Bernard-Claude Mbu Ne Letang.
Selon lui, ce processus risque de connaître un blocage tant que Jammal Sammil restera en prison et que ses comptes bancaires seront bloqués.
« Le problème aujourd’hui ce que monsieur Jammal Sammil s’est vu priver de l’inspection de ces travaux, il a été arrêté et son compte bancaire est bloqué, il a mille travailleurs et 8 ingénieurs. Comment va-t-il assuré le travail si on ne libère pas son compte et si on ne le met pas en liberté pour qu’il puisse d’abord être soigné et ensuite qu’il puisse suivre les travaux pour lesquels le chef de l’État attent les résultats? « , a-t-il interrogé.
Jammal Sammil a été mis en détention provisoire, soupçonné de détournement des deniers publics, en complicité avec le directeur de cabinet du président de la République Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe. Le parquet de Matete qui instruisait le dossier, l’a transféré à la cour d’appel de la Gombe pour un procès, estimant avoir réuni des preuves nécessaires qui inculpent les personnes précitées.