Six prisonniers, qui attendaient leur transfèrement.de la prison de Mitwaba vers celle de Kipushi, siège du Tribunal de grande Instance, ont, dans la nuit du 25 mai 2020, pris la poudre d’escampette.
Parmi les six évadés de la prison, on signale “deux présumés violeurs qui ont profité de l’état d’ébriété des policiers commis à la surveillance de ce centre pénitentiaire, et quatre autres condamnés pour diverses infractions” , rapporte le communiqué de l’ONG Afia Mama. Celle-ci accompagne les victimes des viols et de toutes formes de violences faites à la femme dans le territoire de Mitwaba.
Le territoire de Mitwaba dépend judiciairement de la ville Kipushi, siège du Tribunal de grande instance situé à plus 500 Km du lieu de la commission des faits infractionnels.
Le manque de frais de fonctionnement au Parquet secondaire de Mitwaba, ainsi que la lourdeur judiciaire et administrative, sont les facteurs favorisant ce transfèrement des détenus vers Kipushi, et un élément motivateur d’évasion des prisonniers.
Une enquête a été ouverte, après cette évasion mystérieuse constatée.
Mais, la plupart des victimes des viols et des violences sexuelles, dans le territoire de Mitwaba, s’en remettent aux autorités judiciaires en attendant la fixation de leurs dossiers devant les instances judiciaires pour être réhabilités dans leur droits.
Adrien AMBANENGO | POLITICO.CD ■