La parti présidentiel UDPS, Union pour la démocratie et le progrès social, fédération de la Tshopo a manifesté ce jeudi 09 juillet dans les rues de la ville de Kisangani. Mobilisés, plusieurs militants et sympathisants ont répondu présents à cette marche. Des conducteurs motos ont aussi accompagné les manifestants.
Dans les rues, des chansons hostiles et des effigies citant leurs indignations face à la désignation de Ronsard Malonda à la tête de la centrale électorale. Ces militants disent protester contre un « groupe d’individus » qui veulent prendre en otage toute la République à travers le tripatouillage de la CENI. Au rond-point du Canon, les éléments de la police, musclés dans tous les carrefours, ont intervenu avec des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Quelques manifestants ont été interpellés puis relâchés après quelques minutes des discussions.
La marche n’a plus connu de suite. Dans le mémorandum, l’UDPS/Tshopo met en garde des politiciens qui veulent s’accaparer la République, bien commun de tous Congolais. Ils appellent cependant à un consensus entre la coalition FCC-CACH au pouvoir avec les confessions religieuses afin de sortir de cette crise qui veut plonger le pays dans une guéguerre civile avec des personnes mal intentionnées.
Dans la suite du mémorandum lu devant la presse dont une copie est exploitée par POLITICO.CD, l’UDPS/Tshopo n’est seulement pas pessimiste contre Malonda, il proteste par ailleurs contre les trois propositions de lois Minaku-Sakata. D’après ce parti, les lois proposées pour la réforme judiciaire ne visent aucun intérêt du peuple.
Pour sa part, la mairie de Kisangani a dans un communiqué lu sur les antennes de la RTNC interdit les manifestations sous toutes formes. L’autorité urbaine fonde ses allégations sur fond des turbulences politiques qui prévalent dans la province et sur état d’urgence sanitaire en RDC.
Serge SINDANI