Le gouvernement provincial du Haut-Uelé dément des informations distillées, le lundi 31 août 2020 dans les réseaux sociaux et certains médias faisant état d’une attaque armée et un viol systématique sur une dizaine d’élèves qui ont eu lieu dans un dortoir où sont logés, depuis samedi 29 août 2020, des candidats finalistes aux épreuves hors session des examens d’État, édition 2020, venus du territoire de Rungu à Isiro.
De ce fait, le gouvernement provincial du Haut-Uelé par le canal du ministre provincial de l’EPST, genre, famille et enfants Françoise Azaro fixe l’opinion publique tant nationale qu’internationale dans une mise au point, à travers un communiqué, lu devant la presse et parvenu à POLITICO.CD.
Contrairement aux autres informations, le communiqué note ce qui suit :
- Vers minuit de ce dimanche 30 août, ces élèves finalistes venus de Rungu, situé à 67 km de la ville d’Isiro, logés au centre diocésain charismatique ont été visité par des inconnus qui ont emporté des téléphones, de l’argent et d’autres biens de valeur.
- Lors de cette intrusion, une élève a déclaré avoir été violée dans un état d’inconscience. Alerté par les organisations de la société civile spécialisée dans la lettre contre la violence sexuelle, notamment la voix des opprimés, SOFEPADI, la société civile forces vives, le gouvernement a instruit le service dont la police d’enfants et de lutte contre la violence sexuelle, la mairie d’Isiro pour s’occuper de la situation.
- Aussitôt sur terrain, la prise en charge psychologique, médicale, sociale et judiciaire a été organisée. Ce matin, 31 août 2020, la victime ainsi que ses condisciples ont bien passé leurs épreuves de dissertation.
Dans sa suite, le gouvernement provincial du Haut-Uélé condamne avec « fermeté » cet acte qu’il qualifie « barbare » et rassure l’opinion que toutes les batteries sont mises en marche pour retrouver les auteurs tant intellectuels que matériels en vu de permettre à la justice de faire son travail.
L’exécutif du Haut-Uélé met cependant en garde les officines de cette campagne d’intoxication et prévient qu’il se réserve le droit de saisir les instances habiletées en vue d’obtenir réparation.
Rappelons que, ce lundi, la toile a été de nouveau enflammée avec des informations selon lesquelles 35 élèves ont été attaqués par des hommes armés et une dizaine, d’entre-elles, violée. Cette nouvelle « démentie » intervenait alors que les esprits sont encore élevés contre la tuerie d’au moins 5 finalistes des études primaires dans un centre de passation du TENAFEP à Masisi dans la province du Nord-Kivu.
Suite à ces informations, le ministre national de l’EPST, Willy Bakonga s’est dit « consterné, révolté et profondément choqué par le viol d’une élève finaliste à Isiro dans le Haut-Uélé, à l’aube des épreuves hors session de l’Exetat… »
Serge Sindani