Au sujet de l’organisation à l’Assemblée Nationale de la session extraordinaire de janvier 2021, le président de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO) Jean-Claude Katende estime que « la demande de 12 millions de dollars américains faite par le Bureau d’âge montre l’attrait de la classe politique pour l’argent ».
Ce défenseur des Droits Humains déplore l’opacité sur la rubrique « fonctionnement » de ladite somme. « Ce qui est grave est que l’opacité est totale sur la rubrique fonctionnement, aucun détail pour permettre aux citoyens de comprendre comment l’argent sera dépensé», soutient le président de l’ASADHO .
En outre, il préconise qu’une étude comparative avec le budget des autres sessions extraordinaires soit faite pour voir « s’il y a volonté de détournement ».
Dans une correspondance adressée au Premier Ministre Sylvestre Ilunga, le président du Bureau d’âge de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso justifie ce montant en écrivant que c’est pour faire face aux charges relatives à cette session particulière et aux droits des députés, conformément aux prescrits de l’article 100 de la Constitution et de l’article 105 du Règlement intérieur de l’Assemblée Nationale.
Pour la seule organisation de la session extraordinaire de janvier 2021, le Bureau d’âge de l’Assemblée Nationale a demandé le décaissement de 24. 092. 143. 194 CDF (francs congolais), l’équivalent de 12 millions USD (dollars américains). Une somme qui suscite des polémiques aussi bien au sein de la classe politique que sociale en RDC.
Carmel NDEO