Du 16 janvier 2001 au 16 janvier 2021, 20 années se sont écoulées depuis l’assassinat de l’ancien Président Laurent Désiré Kabila. À cette occasion, le Gouverneur Zoé Kabila a salué la lutte de son père. Il estime que c’est grâce à cette lutte que la République Démocratique du Congo (RDC) d’aujourd’hui n’est pas la même que celle de 2001.
«Le 16 Janvier est une journée noire pour ceux qui avaient compris la lutte de Mzee Laurent Désiré Kabila. Grâce à celle-ci, la RDC de 2001 n’est pas celle d’aujourd’hui», a écrit Zoé Kabila.
À cet effet, le Gouverneur de la province de Tanganyika conscientise la jeunesse congolaise à ne pas lâcher les acquis de la révolution. « À la jeunesse… Ne pas lâcher les acquis de la révolution : Démocratie, patriotisme, nationalisme et intégrité du territoire national», a souligné Zoé Kabila.
En marge de cette journée, plusieurs messes commémoratives ont été célébrées à travers le pays, notamment à Kinshasa par l’Archevêque métropolitain Fridolin Ambongbo, à la Cathédrale Notre Dame du Congo. « Plusieurs personnes ont été arrêtées, ont connu la privation de leur liberté, la souffrance morale, psychologique et parfois le rejet de la société. Même si nous pouvons nous poser aujourd’hui la question de savoir la certitude morale de leur culpabilité. Nous tenons en ce moment solennel à remercier le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi pour la mesure de grâce qu’il vient de leur accorder en accord avec la famille de l’illustre disparu. Ce geste hautement significatif ouvre la possibilité d’envisager autrement l’avenir», a-t-il déclaré.
Il a en outre salué la mémoire de Laurent Désiré Kabila. « Nous sommes venus aujourd’hui saluer la mémoire de Laurent Désiré Kabila, affectueusement appelé Mzée, ancien Chef de l’État de notre pays la RDC et Héros national. Nous prions aussi pour sa famille, pour la nation Congolaise toute entière. Nous prierons également pour tous ceux ou celles qui à la suite de cette mort brutale ont connu des grandes souffrances, notamment les familles de tous ceux qui ont été emprisonnés à cause de sa mort ».
Carmel NDEO