Dans une tribune intitulée « le bon sens au service de la raison» rendue publique le 10 février 2021, André Alain Atundu Liongo, cadre du FCC recommande le dialogue pour sauver la république. A l’en croire, « la force et la solidité d’une communauté nationale résident dans l’utilisation sociale et judicieuse de la raison.»
Face aux enjeux de l’heure, André Alain Atundu note en des termes compréhensibles et courants que « le pouvoir politique est faible, puisqu’il est incapable de donner son impulsion aux institutions. »
Ce cacique du FCC pro-Kabila croit dur comme fer, que pour avoir une chance d’aboutir (dans cette démarche) « il convient d’écarter les extrémistes de tout bord qui manipulent l’égo du pouvoir à des fins inavouées.»
Jetant des fleurs à son autorité, Alain Atundu estime que « si le feu peut se déclencher d’un coup, de façon spectaculaire, pour l’apaiser et l’éteindre, il faut savoir user à bon escient de l’or du temps que sont la patience et son corollaire la persévérance. Qualités que le Président Kabila possède en abondance […]»
« Loin d’être un signe de faiblesse et de mollesse, le dialogue permet de prendre la vraie mesure de la situation et s’y apporter une solution adéquate», a-t-il soutenu.
Et de poursuivre: « Il faut que la technocratie administrative se limite à son rôle de gardienne de la maison laissant aux politiques la poursuite de leur mission de fureteur.»
« Le dialogue s’impose pour sauver la république car comme pour paraphraser Mitterrand: l’intégrisme même en politique n’est pas le plus sûr moyen de promouvoir la démocratie», a conclut André Alain Atundu Liongo.
Junior Ngandu