Face aux incursions à répétition des miliciens Bakata-Katanga enregistrées dans la ville de Lubumbashi, la Voix de sans Voix (VSV) demande aux autorités et services de sécurité congolais à prendre les mesures conséquentes pour anticiper de tels événements, qui constituent une menace réelle contre la stabilité de la RDC.
Cette déclaration a été extraite du communiqué de presse de cette ONG des droits de l’homme parvenue ce mercredi 17 février à POLITICO.CD et ce, après la énième attaque des Bakata-Katanga, simultanément dans les deux sites importantes de l’armée (FARDC) dont le Camp Kimbembe de la Garde Républicaine et le Camp du bataillon de la 2ème Zone de Défense, situé au quartier Industriel (Kibati) le dimanche 14 février.
La VSV s’interroge encore pourquoi les autorités congolaises, les services de sécurité civils et militaires ne prennent pas des « mesures idoines pour anticiper de tels évènements qui se produisent assez souvent dans la ville de Lubumbashi, troublant ainsi l’ordre public, la quiétude et la sécurité des populations et de leurs biens ».
À cet effet, la VSV estiment que les autorités congolaises doivent renforcer les forces de défense et de sécurité en moyens logistiques, humains ainsi que l’amélioration de leurs soldes et d’autres conditions socio-professionnelles.
Elle précise par ailleurs que sans une traque effective suivie de l’arrestation du seigneur de guerre Gédéon Kyungu Mutanga et son retour en prison pour y continuer à purger sa peine, la paix et la sécurité seront toujours menacées dans la ville de Lubumbashi.
En dépit de ces événements, la VSV croit tout de même que les forces de défense et de sécurité de la RDC sont capables de mettre hors d’état de nuire le criminel Gédéon Kyungu et tous ses complices, si elles sont mises dans de bonnes conditions socio-professionnelles.
Adrien AMBANENGO