Clôture ce samedi 27 février 2021, de la formation de 91 officiers de différents services de sécurité de la province du Sud-Kivu.
Cette formation facilitée par le Bureau Conjoint des Nations Unies (BCNUDH) était consacrée au renforcement des capacités de ces agents de sécurité sur les notions générales des droits de l’Homme, les violences sexuelles, le droit et la procédure pénale ainsi que sur les droits de la personne arrêtée.
Les participants à cette formation, sont venus de la Police Judiciaire et de la Police Nationale Congolaise (PNC), de l’Agence Nationale des Renseignements et de la Direction Générale des Migrations (DGM).
Depuis le lundi dernier, les discussions ont tourné sur les matières en rapport avec le travail d’OPJ surtout sur les actes de procédure qu’ils posent.
Par ailleurs, les apprenants ont formulé quelques recommandations lors de la cérémonie de cloture. C’est entre autres : de créer un mécanisme de protection des OPJ vis-à-vis de tracasseries de l’auditorat militaire; Faciliter la mise en place des formations de remise à niveau en continue; d’Établir un calendrier des rencontres régulières et organiser des matinées juridiques et des séances avec les chefs hiérarchiques des OPJ .
Et enfin, assurer le suivi régulier de l’impact de la formation des droits humains par les biais de la consultation avec la base.
Rappelons que la motivation du BCNUDH était issue de plusieurs cas de dénonciations qui sont parvenues à leur bureau et des nombreuses visites des cachots et amigos. Avec des magistrats du parquet, le BCNUDH a fait état des cas d’arrestations arbitraires et illégales, ne répondant pas aux respects des droits de l’homme et de la personne arrêtée en matière de détention provisoire.
Cette formation a été organisée en collaboration avec la Police de la Monusco, UNPOL.
Thierry M. RUKATA