Le commissariat provincial de la Police nationale ville de Kinshasa interdit formellement à tous les opérateurs économiques de vendre des gyrophares sur toute l’étendue de la capitale. Le Commissaire divisionnaire adjoint de la police, Sylvano Kasongo, annonce que désormais, la vente des gyrophares est conditionnée par l’autorisation préalable du Commissaire provincial. Conséquemment, la police prévient que les récalcitrants ne vont s’en prendre qu’à eux-mêmes.
« Le Commissariat Provincial de la Police Ville de Kinshasa porte à la connaissance des opérateurs économiques qu’il est formellement interdit la vente des gyrophares à travers la ville province de Kinshasa. Désormais et dorénavant, toute vente de ces dispositifs doit obtenir l’aval de Monsieur le Commissaire Provincial de la Police, ville de Kinshasa. Les récalcitrants ne s’en prendront qu’à eux-mêmes”, peut-on lire dans un communiqué parvenu à POLITICO.CD.
Peu avant, Sylvano Kasongo avait annoncé l’interpellation de tout véhicule sans plaque, avec gyrophare ou sirène sans qualité, à partir du 1er févier.
« Le Commissaire provincial de la police nationale congolaise ville de Kinshasa a constaté avec regret la recrudescence des pratiques illégales dans le trafic routier. En effet, les conducteurs et propriétaires des véhicules font usage abusif de la sirène et du gyrophare, ils roulent sans plaque d’immatriculation ou avec des plaques bâchées », note un autre communiqué de la Police du 28 janvier.
« Ces pratiques sont interdites et punies par la loi », rappellait le patron de la police de la ville de Kinshasa, lorsqu’il annonçait aux kinoises et kinois qu’à partir du lundi 1er février 2021 débuterait un contrôle sur tous les véhicules roulant à Kinshasa.
Stéphie MUKINZI