Le Fonds au profit des victimes de la Cour Penale Internationale (CPI), se félicite vivement de la délivrance de l’ordonnance des réparations pour les victimes dans l’affaire Bosco Ntaganda, rendue par la Chambre de première instance IV, à la Cour Pénale Internationale.
Dans un communiqué de presse publié ce lundi 08 mars, exploité par POLITICO.CD, la Cour Pénale Internationale (Haye) a rendue en audience publique son ordonnance de réparation aux victimes en vertu de l’article 75 du statut de Rome dans l’affaire le Procureur et Bosco Ntaganda.
La cour a indiqué qu’à la lumière des circonstances de cette affaire, “en gardant à l’esprit les droits de la personne condamnée et en adoptant une approche conservatrice”, la Chambre a fixé à 30 millions USD le montant total des réparations dont Monsieur Bosco Ntaganda est responsable.
Selon le Fonds au profit des victimes, le jugement rendu par la Chambre de première instance IV, il s’agit d’une étape importante pour répondre au préjudice durable que les victimes ont subi dans cette affaire. Le Fonds se dit, “engagé à assurer que les victimes dans l’affaire Ntaganda reçoivent les réparations collectives avec composante individuelle, comme ordonné par la Cour Penale Internationale.
Pour cet organe qui soutient les victimes des atrocités commis par l’ex seigneur de guerre de l’Ituri, la tâche n’a pas été facile. Voilà pourquoi, “cette décision marque le début de la phase de mise en œuvre des réparations ». Le Fonds développera un plan de mise en œuvre tel qu’ordonné par la Cour Pénale Internationale, afin de répondre aux besoins des victimes. Aussi, le Fonds proposera une action urgente dans le délai fixé par la Chambre.
Adrien AMBANENGO @ambadrien)