Le Président du Sénat, le Professeur Bahati Lukwebo, s’est entretenu ce samedi 27 mars 2021 avec le vice-président de la Fédération Internationale pour les Droits de l’Homme (FIDH), Paul Nsapu Mukulu.
Au cours de leur entretien, Paul Nsapu a communiqué au Professeur Bahati Lukwebo sa volonté de s’insérer dans le contexte politique en cours dans le but de son amélioration et ce, en déposant sa candidature à la présidence de la CENI. Cette décision est pour lui, explique-t-il, une réponse à la pression positive de la population congolaise.
À l’issue de leur rencontre, Paul Nsapu a émis son avis à la presse quant à la question qui divise actuellement l’opinion sur désignation de nouveaux animateurs de la Centrale électorale avant ou après les reformes électorales. Le Président de la Ligue des Electeurs, M. Nsapu estime que des « reformes partielles » devraient être envisagées tout en procédant à l’installation du nouveau bureau de la CENI avec des animateurs qui devront répondre au critérium fixé par les « confessions religieuses ».
Ainsi, poursuit-il, il reviendra à ces nouveaux animateurs de continuer avec le reste des reformes électorales. Ce qui permettrait, argue-t-il, au pays de ne pas perdre le temps au regard des échéances de 2023.
C’est après 15 ans d’exil à la suite de nombreuses menaces, que Paul Nsapu Mukulu est retourné au mois de janvier 2021 en RDC. Ce dernier compare sa volonté de briguer la présidence de la CENI à la démarche biblique de Néhémie de reconstruire les murailles de Jérusalem.
Hervé Pedro | @HervePedro1