Le Ministre National des Mines, le Professeur Willy Kitobo Samsoni, procédé ce lundi 29 mars 2021, au lancement de l’atelier de concertation, qui déroule à Lubumbashi durant deux jours.
Plusieurs autorités et personnalités prennent part à cet atelier, notamment les les ministres provinciaux des mines du Haut-Katanga et du Lualaba, les délégués de la chambre des mines de la FEC, les organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers ainsi que d’autres acteurs impliqués dans le développement communautaire, sans compter ceux qui y prennent part à distance.
Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour, il s’agit premièrement de celui relatif à la question de l’évaluation du moratoire sur l’autorisation d’exportation des concentrés de cuivre et cobalt signée le 12 octobre 2020 qui expire le 12 avril 2021 ; et puis, de la question des deux innovations importantes de la loi minière de 2018 qui devraient profiter aux communautés locales mais qui souffrent de la non application effective à savoir, le cahier des charges et la dotation de 0,3% du chiffre d’affaires annuel.
C’est par rappeler les motivations de l’organisation de cet atelier « de grande importance pour l’économie et le développement » de la RDC que le Professeur Kitobo Samsoni a introduit son allocution. Et puis s’en est suivi les dispositions de la loi minière sur les questions traitées audit atelier.
La vision du Chef de l’Etat dans le secteur des mines n’a pas été écarté. Le Ministre des Mines a martelé combien il est capital de développer ce secteur tout en conservant un dialogue permanent avec toutes les parties prenantes pour garantir un climat des affaires apaisé et optimal.
Willy Kitobo a, en second lieu, épinglé la nécessité de réfléchir ensemble sur les questions devenues sensibles ces dernières années pour trouver des solutions idoines bénéfiques à toutes les parties impliquées dans le secteur minier.
C’est avec les échanges suivis des présentations sur les technologies qui permettent la transformation sur place des sulfures que s’est poursuivi l’atelier.
Trois présentations des technologies de transformation des sulfures ont été évoquées :
- La première est celle déjà industrialisée par l’usine pyrométallurgique moderne de LCS à Kolwezi qui produit du cuivre blister titrant plus de 99% ;
- La technologie hydrométallurgique utilisant la bio-lixiviation des sulfures testés en Vat-Leaching par les laboratoires de recherche CreZ et Metal-group ;
- Les projets d’infrastructures énergétiques en cours pour diminuer le déficit en électricité des miniers.
Hervé Pedro