Ouverte lundi 29 mars, les rideaux de la 2e édition de la Foire des Femmes des Médias sont tombés ce mercredi 31 mars 2021, au Collège Boboto dans la commune de la Gombe. L’objectif de cette ces assises était de décrypter le travail abattu par les femmes des médias en cette période de Covid-19.
Cette seconde édition a connu le concours financier d’Internews, de la coopération suisse et suédoise, de l’USAID en collaboration avec l’Union congolaise des Femmes des Médias ( UCOFEM) et l’Association congolaise des Femmes de Presse écrite ( ACOFEPE).
Plusieurs femmes ont défilé sur le podium pour exposer sur le thème: « La femme des médias et le leadership féminin dans le monde de la Covd-19 ».
Chantal Kanyimbo, vice-présidente du Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), a souhaité que les médias assurent la sensibilisation des communautés sur les coutumes qui rétrogradent et avilissent les femmes, ainsi que les lois discriminatoires qui freinent l’épanouissement de la femme dans la société.
La Professeure Sylvie Elenge, a exhorté les femmes à se battre pour devenir patronnes de presse. Ce qui leur permettra de jouir de la liberté de publier plus sur les questions de genre.
« Il faut gagner sa place et trouver de l’espace dans les rédactions », a recommandé la Professeure Sylvie Elenge.
Christine Ekambo, patronne du Journal des nations, a prié les femmes des médias à se former au-delà des acquis de l’enseignement universitaire, pour saisir les opportunités qu’offrent les technologies, soutenant que tout ne s’apprend pas à l’école. » Je vous exhorte à investir dans le matériel numérique comme l’achat d’un ordinateur ou d’un smartphone » a-t-elle lancé.
Le même appel a été réitéré par Challim Musombo, chargée de médiation emploi à Digital Academy, qui a encouragé les femmes et les filles à s’orienter vers les technologies pour en saisir les opportunités de développement professionnel.
» Les femmes mettent un peu plus de maternité et d’humanité dans la lutte contre la Covid-19 et cette période est un moment de construction des rapports de genre dans les médias » a déclaré Catherine Odimamba, chargée des programmes à ONU/ Femmes.
Enfin, en sa qualité de présidente de l’ACOFEPE, Grâce Ngyke a appelé les femmes à s’engager dans la presse écrite.
JM Mawete