En RDC, la campagne de vaccination contre la Covid-19 a été lancée officiellement le lundi 19 avril 2021. Les Cliniques Universitaires de Kinshasa ont servi de cadre à la cérémonie. Le pays dispose d’environ 1,7 million de doses du vaccin AstraZeneca dans le cadre du dispositif COVAX.
En marge du lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19, le Directeur Général des Cliniques Universitaires de Kinshasa, Docteur Jean-Robert Rissassi Makulo, a précisé que c’était inévitable compte tenu de la troisième vague de la pandémie à Coronavirus. « Nous traversons une crise sanitaire importante. Pour le moment, le pays n’a pas beaucoup de cas. Il faut mettre tous les moyens en œuvre pour éviter la troisième vague: les mesures de distanciation, le port des masques et la vaccination viennent s’ajouter pour pouvoir éviter la troisième vague », a soutenu Docteur Jean-Robert Rissassi.
Pour le DG des Cliniques Universitaires de Kinshasa, « le pays n’a pas fermé les frontières. Les gens vont continuer à voyager. Il y a des variants qui peuvent toujours arriver. Donc, nous devons nous vacciner, parce qu’il y a plus d’avantages que d’inconvénients à se faire vacciner. » Le Docteur s’appuie à présent sur l’expérience des années antérieures. « L’humanité a vaincu de graves maladies à travers les siècles. Aujourd’hui, la polio, on n’en parle presque pas. C’est grâce à la vaccination. Dernièrement, il y a eu Ebola, mais pas avec autant d’impact que dans le passé, parce qu’il y a eu la vaccination qui a précédé », a-t-il argué. « J’encourage la population, le peuple congolais à se faire vacciner », a conseillé Docteur Rissassi.
Face à la controverse autour du vaccin AstraZeneca, le Docteur Jean-Robert Rissassi a déclaré: « Nous sommes médecins, hommes de sciences; les effets bénéfiques du vaccin sont de loin supérieurs par rapport aux effets indésirables qu’on peut rencontrer dans des rares cas. »
La RDC avait suspendu, par mesure de précaution, l’utilisation du vaccin AstraZeneca et avait reporté à une date ultérieure le début de la campagne de vaccination qui était initialement prévue le 15 mars 2021. Cette décision avait été motivée suite au risque d’effets secondaires dangereux, notamment la formation de caillots sanguins que ce vaccin a causé chez les personnes vaccinées dans certains pays Européens. Cependant, les autorités sanitaires congolaises tentent de rassurer qu’après une contre expertise, le vaccin AstraZeneca, ne présenterait aucun inconvénient pour la population.
Junior Ngandu
Un commentaire
“Il y a plus d’avantages que d’inconvénients à se faire vacciner” dit le dr Rissassi Makulo. Une question me revient à l’esprit : depuis que la « pandémie » s’est déclarée, on compte à peine 2.5% de cas de décès sur notre territoire et 89% de cas de guérison. Que justifie cet avantage à ce faire vacciner quand on sait qu’il y a des problèmes de perte d’immunité à vie de la personne vaccinée qui ne pourra plus résister aux variants de ce « virus » ? le dr a-t-il suivi ce qui se passe ailleurs avec les vaccinés qui sont condamnés, notamment au Brésil (avec 36% de sa population vaccinées), aux USA avec 31%, en Israël avec autant ? Le protocole sur le vaccin, page 22, stipule que la période d’essai cours jusqu’en 2022. Doit on comprendre que les vaccinés d’aujourd’hui sont des cobayes comme l’avait préconisé son collègue dr Muyembe en avril 2020 comme quoi la RDC était parmi les pays où les essais des vaccins devaient commencé ? Qu’est-ce qui motive une telle prise de position ? Depuis le début jusqu’à ce jour, le nombre de cas infectés représente 0,036% de notre population. C’est pour cette raison scientifique que ces messieurs veulent nous envoyer à la mort programmée ? NON, dr. Arrêtez de nous raconter n’importe quoi nous prenant pour des imbéciles. Nous lisons beaucoup et sommes informés de ce qui se passe.