Les réactions fusent de partout concernant le projet de loi Tshiani sur le verrouillage de l’accès à la Présidence de la RDC, déposée au bureau de l’Assemblée Nationale par le deputé Nsingi Pululu. La dernière est de John Kameta président de la société civile coordination communale de Bulengera, qui argumente ce mercredi 14 juillet 2021, que cette loi est une bonne initiative, mais le moment d’en débattre n’est pas opportun.
« C’est aussi un congolais qui a le plein droit de s’exprimer sur la question de la survie de notre pays, mais notre crainte ce que cette loi soit un outil pour anéantir certains candidats potentiels aux prochaines élections de 2023. Dans un pays démocratique qui se respecte, on doit avoir un concurrent de taille. Si on écarte certains, nous risquons d’aboutir à une crise de légitimité. A soi la loi est bonne mais l’opportunité d’en débattre n’est pas encore là. Quand le pays sera assez stable, c’est là qu’on pourra traiter sur cette question ». a-t-il argumenté.
Notre interlocuteur suggère aux élus nationaux de pèser d’abord les conséquences qui pourront suivre, avant d’adopter ladite loi.
« Eu égard au comportement précédent des élus du peuple qui laisse à penser, je suggèrerais que les députés pèsent d’abord les conséquences incalculables qui pourront suivre après adoption de cette loi ». A chuté John Kameta.
Rappelons que ce projet de loi limitant les fonctions du président de la République aux seuls congolais de père et de mère, initié par Noël Tshiani, a été déposé au bureau de la chambre basse le jeudi 8 juillet dernier.