L’Assemblée Nationale, a instauré depuis le jeudi 12 août 2021, une commission paritaire majorité-opposition, avec pour mission de valider les candidatures des délégués de chaque partie prenante au bureau et à la plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Ce Samedi 14 août, les 6 confessions religieuses ayant déposé le PV de leur candidat consensuel ont été auditionnées.
Cependant, cette commission est contestée par plusieurs représentations politiques. c’est le cas notamment LAMUKA de Martin Fayulu, Ensemble pour la République de Katumbi et du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila.
Le Secrétaire permanant du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) et cadre du Front Commun pour le Congo, Emmanuel Shadary, a estimé que, le consensus n’ayant pas été trouvé entre les composantes pour la désignation des animateurs de la CENI, la mise en place de cette commission dite « paritaire » viserait à préparer un glissement.
« Nous ne sommes plus partie prenante à ce processus-là, qui n’a pas de consensus dans le choix des animateurs par composante et, globalement, pour toutes les composantes. Pour la commission paritaire, nous sommes en train de constater qu’il y a réellement une volonté manifeste de nous mener vers des dilatoires en vue d’un glissement. Tout ce qu’il y a comme préalable ne nous rassure pas », a déclaré Emmanuel Shadary, lors d’une interview accordée à la presse.
Pour Emmanuel Shadary, cette commission paritaire est illégitime et vide de sens.
« S’ils ont mis en place une commission paritaire, l’opposition menée par le FCC n’y participera pas. C’est une commission paritaire illégitime et qui n’a pas de sens », a-t-il souligné.
Par ailleurs, Shadary appelle la chambre basse du Parlement à faire marche arrière, à établir un cadre des discussions , afin trouver des solutions à toutes les composantes.
« ll faut qu’on revienne à l’essentiel, qu’on discute, qu’on trouve des solutions à toutes les composantes et enfin, nous aurons une équipe de la CENI qui rassure tout le monde vers des élections crédibles, transparentes et réellement démocratiques », a-t-il soutenu.