Le Président de la République, Félix Tshisekedi a, dans sa communication lors de la réunion du conseil des ministres du vendredi 20 août, attiré l’attention des membres du Gouvernement sur la consommation des stupéfiants entre-autres « Bombé » à Kinshasa et « Muvoke », au Nord-Kivu, un phénomène inquiétant qui sévit depuis quelques semaines et qui touche la jeunesse congolaise en particulier.
Alors que la toxicité de cette substance est actuellement étudiée par une Commission
spécialisée du Ministère de la Santé, le Chef de l’État appelle à la responsabilité collective de toute la Nation.
« Dans un contexte où le pays livre une bataille sans merci contre l’ennemi invisible « Covid-19 », le Gouvernement ne peut tolérer de voir la jeunesse,
levier des forces vives, se détruire inexorablement par des substances toxiques
de ce genre », rapporte le compte rendu de cette réunion.
Toutefois, a-t-il insisté, « il convient de garder à l’esprit que ce phénomène de société en appelle à la
responsabilité collective de toute la Nation ».
Entre-temps, Félix Tshisekedi a invité tous les ministères sectoriels à tout mettre en œuvre afin de trouver des solutions idoines quant à la prise en charge et à l’encadrement des jeunes victimes de ces substances.
A Kinshasa, des jeunes s’adonnent à la consommation de la drogue baptisée
« Bombé ». Cette substance fortement toxique et dangereuse pour le cerveau est
constituée à base d’un mélange de résidus provenant de tuyaux d’échappement, de chanvre, de fond de teint et d’autres composantes. « Bombé ou catalyseur comme l’appelle ses consommateurs, n’a cependant, pas commencé en cette période. Cette drogue se consommait déjà en 2019.
Parmi ses conséquences, il y a notamment la perte de mémoire, la sinusite lorsqu’elle est consommée en brute, les accros dorment débout, tels les zombies.