Sur invitation du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Félix Tshisekedi, candidat à la présidentielle du 20 décembre pour un deuxième mandat, a répondu ce mardi aux questions des journalistes, dans le cadre du calendrier des enregistrements et des diffusions des émissions des candidats président de la République, rendu public le vendredi 10 novembre 2023 à Kinshasa.
Le programme publié par le CSAC accorde 90 minutes à chaque candidat président de la République ou à son représentant, pour expliquer sa vision de gouvernance du pays autour de 7 thématiques principales.
Les thématiques devant faire l’objet de l’émission sont notamment la politique nationale, l’ administration territoriale et réformes institutionnelles ; la Justice et les Droits humains ; la sécurité nationale, la cohabitation intercommunautaire et la stabilité sociale; les Stratégies économiques, développement industriel, scientifique et technologique ; les défis environnementaux et développement durable ; la Diplomatie et le rayonnement international de la RDC ainsi que la promotion de la femme et de la jeunesse.
Afin de répondre à cette exigence légale, le candidat Félix Tshisekedi a répondu aux questions qui lui ont été posées. Pendant 90 minutes, le candidat numéro 20 a brossé les grandes lignes de son programme de gouvernance devant caractériser son deuxième quinquennat, une fois réélu.
La présence de Félix Tshisekedi devant les médias locaux répond à l’exigence légale prévue par la Loi organique n° 11/001 du 10 janvier 2011 portant composition, attributions et fonctionnement du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication.
En organisant ce genre d’émissions, le CSAC voudrait éviter le désordre, la cacophonie et le favoritisme qui a caractérisé le passage aux médias pendant la campagne électorale pendant plusieurs années. Cette institution d’appui à la démocratie voudrait s’assurer de l’équité dans le traitement des candidats, l’égalité dans la distribution du temps d’antenne dans les médias. Tout ceci doit être mis dans le grand ensemble d’apprentissage de la démocratie.
Après s’être acquitté de ce devoir constitutionnel, le candidat numéro au scrutin présidentiel du 20 de ce mois a pris son vol pour Lubumbashi, capitale de la province du Haut-Katanga où il poursuit sa campagne électorale.