La France a condamné « fermement » le bombardement du camp de déplacés à Goma qui s’est produit le 3 mai dernier et a causé de nombreux morts civils parmi lesquels des enfants, ainsi que de nombreux blessés. C’est ce qu’indique le communiqué du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français, ce lundi 06 mai.
« La France exprime sa solidarité aux victimes et à leurs familles », renseigne le communiqué, tout en appelant à faire toute la lumière sur les responsabilités de cette attaque qui constitue une violation flagrante du droit international humanitaire.
L’Elysée dénonce également l’escalade des violences contre les civils au Nord-Kivu et condamne toute attaque contre les civils, ainsi que l’utilisation d’armes lourdes à proximité des camps de déplacés.
Rappelant ce qu’à évoqué le Président Emmanuel Macron lors de la venue du Président Félix Tshisekedi en France le 30 avril dernier, Paris « apporte une condamnation ferme de l’offensive du M23 et elle appelle le Rwanda à retirer ses forces de RDC ».
Par ailleurs, il apporte son plein soutien aux processus régionaux pour trouver une solution négociée à cette crise, dans toutes ses composantes, y compris pour la démobilisation des FDLR.
Le camp des déplacés de Mugunga a été touché, vendredi 3 mai, par des bombardements qui ont fait plus de 10 morts et plus de 30 blessés selon les autorités locales. Parmi les victimes, plusieurs enfants ont péri dans leur hutte détruite par des obus.
Les États-Unis, la Belgique, l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies ou en la SADC, pour ne citer que ceux-là, ont également condamné cette attaque contre les civils, appelant à des poursuites judiciaires contre les auteurs.