La plateforme dénommée « Front pour Beni », a dans une déclaration rendue publique ce jeudi 27 septembre 2024 a exprimé son cris d’alarme sur les arrestations « arbitraires » et détention des activistes des droits humains et hommes politiques pour leur opinion contre l’État de siège au Nord-Kivu et en Ituri, des provinces situées dans l’Est de la RDC.
« Pour avoir exprimé pour publiquement leur désaccord avec l’inefficacité de l’État de siège au Nord-Kivu et Ituri, nos compatriotes ont été arrêtés et transférés dans différentes prisons au-travers la République. Arrêtés à Beni et Goma pour s’être vu dans la prison de Munzenze à Goma ; arrêté à Goma pour s’être vu transféré à Kinshasa… Ils sont nos fils et ils comptent sur nous. Il est important de noter que cette situation s’inscrit dans un contexte où les arrestations d’activistes des droits humains de multiplient au Nord-Kivu depuis l’instauration de l’État de siège », affirme cette plateforme composée des activistes des droits humains et des acteurs politiques.
Dans ce même registre, « Front pour Beni », dénonce la poursuite des tueries dans ces régions en dépit de l’instauration de ce régime exceptionnel. Ainsi face à cette situation, cette organisation exige la levée de l’État de siège pour son échec lamentable et exige la libération des activistes et acteurs politiques.
« Tenant compte de tout ce que nous subissons, nous demandons.
- La fin de l’état de siège qui à lamentablement échoué.
- La libération dans 72h de nos patriotes: JP NGAHANGONDI, FISTON ISAMBIRO, ALAIN SIWAKO, , DELCAT IDENCO, MWAMISYO NDUNGO, SERAPHIN NDERYA, POIPO ONYANGO, BAHATI KANDOLE, JACQUES SINZAHERA, DJIMY NZIALI,… faute de quoi nous débutons des grandes manifestations pour exiger leur libération,
- La formation militaire accélérer aux jeunes volontaires qui sont prêts pour traquer les ennemis de la paix ADF, M23,…
- Nous exigeons le remplacement des animateurs de la justice au niveau de l’auditorat et tribunal militaire garnison de BENI pour monnayage de la justice, arrestations arbitres et détention illégale ».
Azarias Mokonzi
« Front pour Beni » donne 48 heures aux autorités compétentes de libérer ces patriotes, faute de quoi il va lancer des manifestations non stop pour obtenir leur libération.