Le ministre de la santé publique hygiène et prévention sociale, Roger kamba a appelé la population congolaise à ne pas céder à l’intoxication alimentée par des personnes l’ambda pour saper les efforts du gouvernement congolais dans la vaccination contre la variole de singe sur l’ensemble du territoire national de la république démocratique du Congo.
Il a lancé cet appel au cours d’un point de presse organisé ce vendredi 4 octobre à Kinshasa.
«Ne pas se faire vacciner, c’est prendre le risque d’être contaminé. Nous avons entendu dans les réseaux sociaux que ce vaccin vient diminuer le nombre de la population. Il est faux. Il ya beaucoup d’intoxications. Ce type de vaccin a été utilisé en Europe, nous savons que c’est un vaccin très bien modéré et toléré. La plupart des vaccins donnent souvent des douleurs musculaires, de la fièvre etc. Dans tout le cas il ya une équipe derrière pour canaliser ses effets indésirables. La vaccination est là pour apporter la solution à cette épidémie. Vous pensez vraiment que nous serons sans ignorer si c’est un vaccin qui tue?», s’est exclamé le ministre congolais.
Initialement, le lancement de la campagne de vaccination avait été annoncée, mercredi 4 octobre dans la ville de Goma au Nord Kivu. D’après le ministre de la Santé Publique, le choix porté sur cette ville est lié au nombre des contaminés enregistrés depuis l’apparition de ce virus en RDC. Plusieurs autres raisons de ce report ont été communiquées au cours de cette sortie médiatique.
« Nous avons décalé de trois jours parce qu’il faut assurer la formation sur la micro planification au plus proche possible des personnes à toucher, à intensifier la communication communautaire pour que les gens qui sont en contact se malades ne prennent pas de risques. Nous éprouvons aussi plusieurs difficultés entre autre logistique. Il faut assurer le déplacement du vaccin. Certaines zones sont pratiquement impossibles à atteindre puisqu’elles sont sous occupations des groupes rebelles», s’est lamenté Roger Kamba.
A l’en croire, la RDC possède dans ses frigos un Stock de 265 mille doses des vaccins contre le Mpox. Ces capsules sont au frais à goma à moins 20 degré celsius prêtes à être utilisées au lancement reprogrammé de la campagne de vaccination. Le go de cette campagne officiel sera donné au même moment à Goma et à Bukavu le samedi 05 octobre 2024.
« Nous feront le même jour le lancement à goma et au sud Kivu à Bukavu. Nous avons décidé d’entamer la campagne au nord Kivu compte tenu du nombre de contaminations. C’est une stratégie pour réduire le taux de contamination et de maladie. Nous suivons cette stratégie pour éradiquer cette épidémie. Le nombre de gens à vacciner dépendra du nombre de vaccins à notre possession. Nous espérons remonter à trois millions de personnes vaccinées avec le vaccin japonais et en rajouter 100 mille autres avec le vaccin financier par la France. Ce nombre de vaccins est limité mais nous continuons à négocier en permanence», a-t-il rassuré.
Le ministre de la santé a envisagé une approche One Health avec le ministère de la pêche et l’élevage, ainsi que le ministère de l’environnement et développement durable afin de déceler le nœud du problème.
«Ceci va nous permettre de diagnostiquer les animaux domestiques morts ou ceux qui présentent le danger. Nous allons par le passage de nos experts instaurer une surveillance des animaux domestiques. Nous allons mener cette approche avec le ministère de la pêche et de l’élevage ainsi que de l’environnement afin de rendre efficace cette campagne sur les villes pilotes et dans l’ensemble du territoire national», a-t-il révélé.
Le ministre a attiré l’attention de la presse nationale et internationale de travailler à ses côtés pour lutter contre l’intoxication autour de cette campagne de vaccination. Il lance un appel à l’aide aux différents bailleurs de fonds dans cette lutte.
L’OMS a répondu à cet appel avec un apport de près 4500 tests et 3500 pour le compte de l’Afrique du sud.
Persi M