La Maison civile du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a déposé, ce mardi 8 octobre, une plainte contre l’inconnu au parquet près la Cour de Cassation suite à la recrudescence des actes «délictuels» commis par des tiers en son nom.
D’après l’avocat de la Maison civile, ils ne doivent plus continuer à accepter qu’on porte le discrédit sur la Maison civile mais aussi au-delà sur le Chef de l’État, Félix Tshisekedi. À l’en croire, au-delà de la vocation répressive, l’action de déposer cette plainte a doublement aussi un côté pédagogique car, explique-t-il, cela pourra d’une part dissuader d’autres personnes qui seraient tentées une telle emprise criminelle et d’autre part en direction des potentiels cibles (victimes) de leur rappeler face aux réseaux mafieux qui se réclament de la Maison civile d’appeler le numéro ouvert 24h/24 pour dénoncer ou d’obtenir des renseignements utiles sur la Maison civile à travers le +243894112222.
Dans un communiqué de presse, la Maison civile a évoqué la plus récente illustration qui est la publication sur les réseaux sociaux, en fin de semaine dernière, d’un document, qui a soulevé la clameur publique. Daté du 27 septembre 2024 et assimilé à une correspondance du Chef de la Maison Civile du Chef adressée à Madame la Directrice des Ressources Humaines du Secrétariat Général de l’Environnement et Développement Durable, ce document recommande, sur un ton plutôt désinvolte et menaçant, l’affectation des Messieurs Mulunda Mulunda et Ndjibu Kasongo, présentés comme neveux du Président de la République.
« Ce courrier a tout faux dans sa forme que dans son fond. Sur la forme, par exemple, la fameuse correspondance utilise un faux cachet et n’est point référencée. Elle n’indique pas le nom du signataire; une signature elle-même non conforme à celle du Chef de la Maison du Chef de l’Etat, le Docteur Bruno Miteyo Nyenge. Sur le fond, les deux recommandés restent des illustres inconnus de l’administration de la Maison Civile du Chef de l’Etat et, même, de la famille présidentielle », a rétorqué la Maison civile.
Manifestement, selon la Maison civile, cet acte et bien d’autres quasi similaires l’ayant précédé participent d’une entreprise délictuelle, déterminée à porter, dans l’opinion, un discret sur la Maison Civile du Chef de l’Etat et, par de-là, sur l’image du Président de la République lui-même.
D’après ce communiqué, « une stratégie visiblement rampante ces derniers temps, faute de bien mieux, dans le camp ennemi, mais qui reste vouée à des lendemains incertains ».
Christian Okende